mercredi 31 décembre 2014

Bilan 2014

2014, année bien remplie, sous le signe du vélo de route intensif après l'achat de mon Cannondale CAAD 10, fin 2013.
J'ai sérieusement mis de côté le VTT qui était ma pratique sur deux roues la plus développée depuis 2010.
J'ai eu l'opportunité de rencontrer une bonne vingtaine de cyclistes, de sympathiser et de pouvoir rouler avec eux grâce à Strava et au forum Vélo 101 lorraine.

De faire parti de l'aventure Vélo Sport Montigny-lés-Metz nouveau club de vélo.

J'ai eu le bonheur de participer à de belles cyclos dont les comptes-rendus sont disponibles sur mon blog : Les 3 ballons senior, l'Arvan-Villard et la Charlie Gaul.
J'y ajouterais une randonnée à Creutzwald, La Ronde du CCW, qui est passionnante à faire, car elle emprunte des segments Strava qui comptent pour un classement du meilleurs grimpeur. J'ai eu l'occasion de rencontrer et de rouler avec Jean Denis, futur président du VS2M.
J'y ai eu le plaisir de remporter un VTT 29 pouces à la tombola, grâce à Gérôme qui assista au tirage et avait pensé à me demander mon ticket au cas où, alors que j'étais obligé de rentrer sur Metz pour obligations familiales. Un beau VTT que j'ai testé quelque jours plus tard dans le Saint Quentin et qui fera mon bonheur quand le terrain sera redevenu sec.



Et puis ce blog, Cyclosportivement, que j'ai débuté le 11 septembre qui à été visité à ce jour près de 10 000 fois !

Et les portraits de cyclistes du dimanche que je compte bien poursuivre en 2015.

Les chiffres de kilométrage (voir la fiche Strava) sont éloquents et comme résolution pour 2015, en faire un peu moins mais mieux ciblés ! En ce qui concerne le dénivelé, comme je n'ai acquis le gps que depuis septembre, toutes mes sorties d'avant sont enregistrées sur l'application Strava de mon Iphone, qui augmente sérieusement les dénivelés lors de mes sorties montagneuses dans les Vosges et dans les Alpes, donc il faut à la louche, retirer 20 000 mètres pour obtenir le bon dénivelé annuel !

Quelques idées de cyclos que j'aimerais faire l'année prochaine :

La Route Verte (grand parcours), Les 3 ballons (grand parcours, obectif en moins de 9h), La Charlie Gaul (grand parcours).


Quelques beaux moments passés sur le vélo résumé en images et avec quelques chiffres :


Les 3 ballons senior, 105 km, 2100 de D+,  classement : 183e sur 724 (34e sur 159 dans la catégorie 50-59 ans) pari tenu à 25 km/h de moyenne

L'Arvan Villard étape 1, 75 km 2500 de D+ : sous la pluie et dans le froid, 5° au sommet des cols ( cols du Chaussy, Madeleine) , en plein mois de juillet, bien usé à la fin.
et étape 2, 100 km et 2600 de D+ : dans les derniers du classement mais excellent souvenir de haute montagne avec le franchissement du Télégraphe et du Galibier.

La Charlie Gaul, 95 km, 1200 de D+, classement : 223e sur 700 à 33 km/h de moyenne objectif que je m'étais fixé.

La Ronde CCW, 100 km, 1200 de D+ : 9e sur 22 au classement du meilleur grimpeur.

La première sortie du Vélo Sport Montigny-lès-Metz, sous un soleil automnal !

mardi 30 décembre 2014

le cycliste du dimanche, Natale.

Au commençement, j'ai observé sur Strava les parcours de Natale et lorsque j'ai constaté qu'il avait fait une sortie de plus de 400 kilomètres dans la même journée,  je me suis dit que ce gars là n'était pas banal. Ensuite lorsque j'ai roulé avec lui lors d'une sortie de groupe VS2M, j'ai pu mesurer son coup de pédale (qui n'à d'égal que son humilité), tout en souplesse, comme celui des cyclistes adeptes du pignon fixe. C'est un personnage atypique qui aime les défis hors norme que nous allons découvrir...

Je m’appelle Noel (Natale) Barreca, j’ai 30 ans, je suis dans la fonction publique (je suis dans une équipe mobile, je change de ville toutes les semaines parmi les régions : Centre, Bourgogne et Champagne Ardenne, dans le cadre de la formation professionnelle annuelle obligatoire). Mon lieu de vie est Metz, mais je suis souvent également à Dijon.


"Red Hook Crit" de Milan (qualification) Octobre 2014


J’ai un "pignon fixe" brakeless (sans frein) LOOK AL464P avec un montage personnel de A à Z, et un route LOOK 675 Light en Shimano Ultegra 11v avec des Cosmic SLR. J’ai un Garmin 1000 et une GoPro Hero3+.

C’est la première année où j'ai roulé de janvier à décembre, car je n'ai commencé le vélo qu'à mi-novembre 2013. Je suis actuellement à 12685 kilomètres. Je verrai si l’année prochaine je confirme ou non cette distance parcourue.

Je n’utilise que Strava, au début j’étais réticent … Puis j’ai suivis quelques amis, je me suis pris au jeu, et j’en suis accroc. C’est une drogue pour moi, le nom de l’application prend tout son sens : strava = se démener.

- Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Avec un copain... on devait avoir 8/9 ans, on avait fait un tremplin avec des planches de bois pour le franchir à toute allure avec nos VTT … J’ai pris un bon élan, et puis… J’ai valsé par-dessus le vélo, j’étais écorché de partout, j’avais un gravier qui était carrément dans l’ongle, bref la totale. Sur le moment c’était pas forcément un bon souvenir, à présent ça l’est.

- As-tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
J’ai fait 19 ans de foot en club, puis j’ai fait une pause sportive durant quatre ans, avant de reprendre une activité physique avec le vélo. Je ne fais rien d’autre en parallèle.

- A quel rythme pratiques-tu le vélo ?
Dès que j’ai du temps de libre, je roule, je prends parfois mon vélo la semaine au boulot pour rouler en quittant, que ce soit le pignon fixe ou le route, sauf en cette période, car lorsque que je finis à 17h30 il fait déjà nuit noire. En général, si ne je ne roule pas la semaine, je me rattrape le week-end.
"National Moutarde Crit" de Dijon (entrainement) Juin 2014
- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ? 
J’ai fait des compétitions mais uniquement en "pignon fixe brakeless", j’ai fait celle de Dijon le 1er juin 2014 (National Moutarde Crit) ou j’ai fini 46e/150. Je suis allé aussi à Milan pour le Red Hook Crit, mais la fatigue du boulot et le trajet, l’impossibilité de reconnaitre le parcours auparavant m’ont porté préjudice, et après il faut dire que le niveau était très élevé ! J’ai signé au GC Briey pour 2015 en pass-cyclisme pour la route, et sinon j’ai une équipe de pignon fixe, c’est les Hyena Cycling Team

- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Lors de mon ascension du Mont Ventoux en "pignon fixe" en 49x18, j’ai vu plusieurs personnes halluciner et m’encourager quand ils ont vu que je n’avais pas de vitesses, et que je n’avais pas un petit développement. Une fois en haut, on me regardait comme un "extra-terrestre" C’était assez drôle, je me rendais pas compte de ce que j’avais fait, je m’en rends mieux compte après coup, je ne sais pas si je serai capable de le refaire, ou faire pire … Même si on peut toujours faire pire … 

- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer 
Réussir à me faire mal, j’ai encore du mal… Ça peut paraitre paradoxal, mais je me considère comme feignant. Je sais que je suis capable de mieux, mais je pense que ça viendra avec l’expérience, je dois apprendre à apprendre à rouler et gérer mes efforts, je suis trop souvent à la traine dans les bosses, j’ai envie que ça change !

Mont Ventoux, 2014

- Tes points forts
Je pense que toutes les personnes qui me connaissent diront que j’ai le mental, c’est ma plus grosse qualité, qui me permet de me surpasser, de repousser mes limites, et de progresser. Et j’adore les défis, surtout si ils sont farfelus.

- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser
Une course ... je dirai Bordeaux-Paris en solo, un défi … la plus longue distance en moins de 24h (Granfondo), un parcours mythique … Sinon, une succession des cols les plus difficiles en pignon fixe.

- Une course, un défi, un parcours mythique que tu as  déjà réalisé
Les RedHookCrit et le National Moutarde Crit de Dijon sont des courses de "pignon fixe brakeless" exceptionnelles (c’est à voir !), je suis fier d’y avoir participé et d’avoir fait une belle place à Dijon après seulement quelques mois de vélo. Mon défi le plus mythique à l’heure actuelle c'est 430,3 kilomètres en 18h26 dont 1h50 de pause. Mon parcours le plus mythique je dirai que c’est Metz-Dijon en partant à 19h, j’étais avec mon pote Julien Stenger, on a parcouru 311 kilomètres, on à eu le droit à la brume de Langres, elle aura eu raison de mes articulations, on devait faire le retour jusqu’à Metz, mais j’en pouvais plus de douleur.

- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Je n’ai pas assez de recul pour répondre à cette question, on en reparle dans quelques années ?

- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
J’ai tous mes week-ends donc ça ne me pose pas de soucis pour rouler, sinon je roule après le boulot quand la météo et les horaires me le permettent, et je mets les bouchées doubles durant les vacances. Je n’ai pas d’enfant, ça aide beaucoup, sinon quand j’ai une copine, ça rentre dans les conditions, je pense qu’il faut se laisser une certaine liberté, surtout quand c’est une passion comme le vélo, qui prend du temps. Puis le vélo, c’est bon pour la santé n’est-ce pas ?


( Au moment où je publie cet article, Natale est sur le point de finir un challenge Strava, "Rapha Festive 500" où il faut parcourir entre Noël et nouvel an, 500 kilomètres à vélo. Je recommande de regarder ses vidéos qui témoignent de ses parcours, afin de prendre conscience de la difficulté de la chose, car depuis Noël, la température est négative, et la neige à recouvert la Lorraine !)

lundi 29 décembre 2014

Vtt on the rocks !

Une de mes dernière sortie à VTT de l'année, profitant du sol gelé, d'un temps sec et froid, je décide d'aller poser mes roues sur le Saint Quentin, mes sentiers favoris que je n'avais plus fréquenté depuis l'été dernier. La lumière est superbe, soleil voilé, brume et nuages gris foncé au lointain. La neige est poudreuse et glacée par endroits, mes pneus font craquer la boue gelée. Malgré le sol glissant j'ai de bonnes sensations dans les jambes, fruit de mes sorties sur route, j'avale les talus sans problème et récupérant vite dans les parties planes. L'air est sec, froid mais je n'ai pas froid. Peut-être demain ou mercredi me risquerai-je encore sur les chemins pour finir l'année, c'est vraiment agréable de rouler dans la neige fin décembre à Metz.

vendredi 26 décembre 2014

Sortie Vélo 101 Lorraine, après Noël c'est encore Noël !

Les fêtes nous avaient rendues les jambes impatientes de tourner en ce vendredi 26 décembre où l'on fête la Saint Etienne, traditionnellement férié en Alsace Moselle depuis 1892 (dans quelle belle régions nous vivons !) et le groupe informel constitué de forumeurs Vélo 101 Lorraine (Jean Marc, Flo et moi, d'autres étaient indisponibles), s'était donné rendez-vous à Metz pour rejoindre à vélo Gérôme sur son territoire d'entraînement.
Jean-Marc, Flo et Gérôme
On se retrouve tous à Les Etangs puis on part pour une boucle d'une soixantaine de kilomètres par Hayes, Charleville sous bois, Burtoncourt, Mégange, Holling, Alzing (où vit Gérôme), Brettnach, Tetterchen, Valmunster, des beaux noms de villages qui fleurent bon la moselle-est ! C'est une succession de petites bosses, sur de la petite route peu fréquentée, et c'est donc un plaisir de rouler ensemble au rythme des talus qui s'imposent à nos roues. Gérôme comme à son habitude nous détaille chaques embûches, une descente dangereuse, un chien galopant après les cyclistes, un virage en épingle à cheveu. Cela ne l'empêche pas de sprinter au sommet des bosses d'une façon impressionnante. N'oublions pas que ce jeune homme de cinquante ans et quelques, à finit 4e de la catégorie des 50-59 ans des 3 ballons senior cette années ! En parlant avec lui il se disait que, tout comme moi, il allait peut-être faire le grand parcours cette année 2015. C'est un beau challenge. Moi j'espère le faire en 9h se serait bien assez, vu mon peu d'expérience des longs parcours en montagne. Vu son niveau, Gérôme peut espérer le faire en 8h, mais bon ça c'est moi qui le suppose, je m'autorise de parler à sa place...

Notre circuit se conclu par une belle "partie de manivelles" où l'on à prit des relais courts face au vent en roulant à bloc.
On quitte Gérôme avant Les Etangs, lui tourne vers Alzing vent dans le dos, et nous on file face au vent sur Metz, avec la long faux plat après Les Etangs qui nous à bien cassé les jambes...
Une bonne sortie avec des gens sympathiques, au final pour moi 107 km avec 984 de D+ à 29 km/h de moyenne.

dimanche 21 décembre 2014

VS2M encore humide et froid

Départ Piscine de Montigny. Auparavant j'ai roulé 32 km pour rallonger. Mes sensations sont pas bonnes. On roule sur un parcours que j'ai préparé sur Strava, une boucle de 70 km. On part en direction de Lorry-lés-Metz.

Cette fois-ci j'ai placé la Gopro sous la selle, ce qui offre un angle plus intéressant en travelling arrière sur les visages des copains en plein effort. Il faut juste être vigilant sur route humide aux impact de boue qui vienne se coller sur la vitre de la caméra (voir le dernier plan). Un autre problème : le déclenchement, je suis obligé de passer le bras sous la selle en roulant, c'est pas très sécurisant comme position. Il faudra que je m'achète le télécommande, ce qui me rebute c'est le prix de cet accessoire, on verra plus tard.

On passe la fin du col de Lessy, que je monte en souffrance, je ne parviens pas à accélérer.
Pareil dans la côte de la route militaire. Bon c'est pas grave, on continue de filer face au vent en direction de Batilly tant et si bien qu'un petit groupe de costauds s'échappe et loupe l'embranchement que j'avais prévu de prendre.

Je tente de revenir sur eux en criant pour les alerter, seul Eric m'entend et me voit et fait demi-tour puis repart les prévenir. On se regroupe. Eduardo qui à roulé hier et qui est à la peine, décide de rentrer seul. On continue vers Gorze. Dans le village une cassure provoqué par une voiture qui s'est inséré entre nous, me fait perdre contact avec le groupe de tête et malgré Florent qui me traine pour revenir, j'ai pas les jambes pour rejoindre le peloton. Je continue seul en direction de Metz. je reverrai Greg et Gael à l'entrée de Longeville, eux iront sur Montigny et moi sur Woippy. Au total une bonne sortie au seuil avec quelques pointes en anaérobie, pas la grande forme mais content tout de même d'avoir roulé. Ci-dessous quelques plans des gars du VS2M en plein effort.

 

dimanche 14 décembre 2014

VS2M sur route mouillée mais sans pluie.

Météo pas tout à fait comme prévue, mais pas de pluie et température au dessus de zéro, suffisent au bonheur du VS2M pour leur sortie dominicale. Comme à mon habitude, je suis parti une heure plus tôt pour faire un Saint Quentin en souplesse, et rallonger de 25 km la sortie.
Encore des nouvelles tête au départ à Montigny. Jean Marc est présent et ça fait longtemps qu'on attendait qu'il fasse enfin une sortie complète avec nous sans incidents technique !
Sous la direction de Philippe, notre capitaine de route, on part en roulant à deux de front en prenant des relais assez longs en moulinant. A Novéant, crevaison de l'un d'entre nous. C'est le seul moment où je peux faire deux photos, car aujourd'hui je n'ai pas la gopro.

On admire le sens du collectif dans le dépannage,
même le président s'y met !
une crevaison vite réparé
On repart sur un rythme soutenu jusqu'à la montée de Vandières - Viéville longue de 8 km à 2% de moyenne. Je roule au côté de Fabrice qui monte avec tant d'aisance que je n'arrive plus à le suivre, je décroche et prend sa roue, puis craque bloqué à 180 pulsations ce qui représente mon maximum... je cède un peu de terrain et me fait passer par les autres et prend la dernière comme "un mort de faim".

Ensuite on passe par une phase intéressant du parcours où il y un enchainement de bosses, segment nommé sur Strava "Les bosses de la D3 dans le sens Nord-Sud" que je passe mieux en établissant mon record personnel.

Après la longue descente de Montauville, on passe sur la rive droite de la Moselle et on s'offre une belle partie de manivelles, en prenant des relais sur deux files, l'une montante, l'autre descendante.

Ensuite, comme je suis pressé, je quitte le groupe accompagné un moment d'Alexandre et de Florian (notre dernier cycliste du dimanche) pour rentrer au plus direct sur Woippy.

La sortie sur Strava

vendredi 12 décembre 2014

Naissance d'un club, le Vélo Sport de Montigny-lés-Metz

Il est assez rare de signaler la naissance d'un club de vélo, une association de "fanatiques" qui s'est ralliée autour d'une passion commune.


Je suis heureux de faire partie de ce club parce que j'en ai connu les protagonistes avant de m'y inscrire, et j'ai cette belle impression de participer à une aventure partagée, qui va durer dans le temps.
En dépit des quelques quinquagénaires dont je fais parti, l'équipe est composée pour la plupart de trentenaires dynamiques qui porteront ce projet sur le long terme.

Le futur maillot du VS2M
Ce beau club, au nom bientôt mythique "Vélo Sport de Montigny-lés-Metz" initié par son président Jean-Denis et son vice-président, Fabrice, tout deux triathlètes, entourés d'autres triathlètes et cyclistes rencontrés pour la plupart grâce au réseau communautaire Strava, dédié aux cyclistes, est un regroupement de passionnés d'un sport considéré comme l'un des plus dur qu'il soit. C'est pourquoi, la passion est proportionnelle à l'intensité développée dans cette pratique sportive. Les efforts consentis pour s'entraîner, en dépit de la météo la plus critique est à la mesure du plaisir ressenti lorsque, par exemple on arrive au sommet du col de la Madeleine sous la pluie, par 5° en plein mois de juillet, les muscles des cuisses tétanisés par la froidure et la morsure de l'eau refroidie par le vent. C'est intense, ça fait mal, mais on s'en souviens toute sa vie. On peut presque retrouver la même chose dans la région messine en cumulant : la côte de Fève, la côte de Saulny, le mont Saint Quentin, la côte de Rozerieulle, la Croix Saint Clément et la côte d'Arry au mois de décembre par exemple... mais on aura jamais le paysage de haute montagne. 

C'est là que se situe le paradoxe lié à la pratique de l'effort à vélo. L'apprentissage de la souffrance est essentiel pour parvenir à rouler "plus vite et plus longtemps". On peut nuancer en roulant moins vite et encore plus longtemps, comme le font les cyclistes qui pratiquent "l'Ultra endurance" (voir la Transcontinentale ) ou la célèbre course "Bordeaux-Paris", mais il est toujours question d'endurance et goûts personnels pour certains types d'efforts. Et il reste toujours la pratique loisir, sans esprit de compétition, le cyclotourisme, idéal pour découvrir le vélo et parcourir des territoires pittoresques.
Certains encore, préfèrent les courses intenses et courtes de 100 kilomètres et ne supporteront pas de s'aligner sur une cyclosportive montagneuse au long cours comme les 3 Ballons master, la Marmotte ou l'Ardéchoise ... 
L'important pour chacun est de trouver sa manière de rouler pour s'épanouir en compagnie d'autres cyclistes partageant la même passion pour le type d'effort choisi. 

Peu importe son niveau de pratique, l'important est ailleurs. Il est dans l'esprit d'équipe. Faire des sorties à plusieurs permet de développer des capacités à rouler en peloton, ce "monstre" difforme composée de cyclistes, qui se distend lorsqu'il va vite, qui s'épaissit lorsqu'il ralenti, qui se modèle au gré du sens du vent, comme un vol d'oies sauvages volant dans le ciel en piaillant. 

Je m'autorise ici, de citer cette pensée du célèbre coureur et directeur sportif français, feu Jean de Gribaldy (1922-1987) que les moins de vingt ne doivent pas connaître mais qui fera écho à Nacer Bouhanni, jeune coureur cycliste professionnel à la notoriété montante, qui pratique la boxe à ses heures perdues.

"Le cyclisme, c'est comme la boxe ; ce n'est pas un jeu. C'est un sport dur, terrible, impitoyable qui exige de très gros sacrifices. On joue au football, au tennis, au hockey mais on ne joue pas au cyclisme, encore moins à la boxe"

Un beau club, un beau maillot, de belles personnes, tout est réuni pour former un groupe de copains solidaires, avec des objectifs communs : prendre du plaisir, partager ses connaissances, s'améliorer en bénéficiant de l'émulation de groupe et devenir des hommes entiers, capables de rouler sur tous les terrains et par tous les temps, avec humour et bonne santé, pour répandre leur savoir, parvenir au point ultime où l'on peut se dire fiers d'avoir accompli ce parcours, afin de donner l'exemple le plus sincère aux jeunes générations de futurs cyclistes qui ne tarderont pas à rejoindre le club pour en prendre la relève.

Comme il est dit par les plus grands médecins que la pratique du vélo maintient le corps jeune (en référence à Robert Marchand), rendez-vous en 2064, pour les cinquante ans du Vélo Sport de Montigny-lés-Metz, on y battra quelques records de l'heure entre centenaires !









mercredi 10 décembre 2014

Cycliste du dimanche, Florian.

J'ai rencontré Florian lors d'une sortie dominicale du "Palais des Sports". C'est un cycliste particulièrement doué, qui possède une belle explosivité lors des relances. C'est aussi une double personnalité qui cumule deux passions, le vélo et les jeux vidéos. Je ne le connais pour l'instant qu'à travers sa pratique vélocipédique, mais comme il gère aussi bien l'un et l'autre, ça démontre une belle ardeur, que nous allons découvrir...

Je m’appelle Florian Henn, j’ai 24 ans et je suis "entrepreneur du web", plus précisément, je gère un réseau de sites internet de jeux vidéo et je réalise des vidéos que je publie sur YouTube.

A Menton,  mars 2014
Je suis né et j’ai grandit au Luxembourg, terre de cyclisme. Je suis venu m’installer à Metz pour mes études supérieures, à 18 ans. Je suis tombé amoureux de la ville et je ne l’ai plus quitté depuis. Mon seul regret : ne plus pouvoir rouler au Luxembourg. Avec ses routes d’une qualité exceptionnelle, le respect des automobilistes et la variétés des paysages, c’est ce qu’on peut appeler le paradis du vélo !

Je dispose du même vélo depuis 2010. Il s’agit de mon troisième vélo depuis mes débuts à l’âge de 15 ans.
- Cadre carbone Jonah. Un no name acheté au Luxembourg
- Groupe Shimano Ultegra
- Roues Cosmic Carbone SLR : super sur le plat, vallonné, pas optimisé pour la montagne
- J’ai récemment fais l’acquisition d’un Garmin Edge 1000 (compteur/gps)

Je roule entre 3 000 et 7 000 kilomètres par an.

À vrai dire, je n’ai jamais fais beaucoup de kilomètres par année. Lorsque j'ai débuté en vélo, j’ai tout de suite commencé par la compétition, je préférais donc aller faire des entraînements spécifiques que de longues sorties.

Avant cette année 2014, je n’avais d’ailleurs jamais dépassé les 170 kilomètres. Ce fut donc un réel défi pour moi de me lancer sur Liège-Bastogne-Liège (277 kilomètres). 

Utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
Je me suis récemment mis sur Strava. J’aime bien l’aspect social et communautaire du site. Les défis King of Mountain sont funs aussi. J’ai toujours aimé l’aspect compétitif du vélo, mais dans la bonne humeur, bien sur.

Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Beaucoup de souvenirs oui ! J’ai commencé le vélo à l’âge de 15 ans. C’est mon oncle qui m’a transmis le virus. Il vit dans les Vosges et fait du vélo depuis plus de 30 ans.
Un jour, je lui ai demandé de m’emmener faire un col. Le côté défi et dépassement de soi m’attirait dans le vélo. Il m’a alors prêté un VTT monté avec des "pneus slicks", m’a installé des pédales automatiques et on est parti.
Depuis, je n’ai plus jamais quitté le vélo. Mes souvenirs d’enfance, ou d’adolescence pour être plus juste, j’en ai un paquet. C’est marrant, mais c’est en général des plus "grosses galères" dont j’aime me rappeler. Mes premières crampes, les tours que je ne pensais jamais arriver à terminer, le calvaire de se retrouver sous un orage et une tempête…
Tous ces moments difficiles que j’ai réussi à surmonter, avec le réconfort d’arriver chez soi, j’en garde de très bons souvenirs.
Je pense aussi à mes trois années passées en club (de 15 à 18 ans), de mon entraîneur, un homme avec la main sur le cœur, des stages…

As tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
Le foot et le Ping-pong, mais on ne peut pas parler de passion.
Je ne pratique que du vélo. Il m’arrive d’aller courir ou nager en hiver, quand je ne peux pas rouler. Mais tout cela, je le fais pour maintenir ma forme en vue du vélo. Le vélo, c'est plus qu'un sport pour moi, c'est une passion. Je n’arriverais pas à vivre sans cela. Cela fait partie de mon équilibre de vie.

Raid des Hautes Fagne, Belgique, 2012
A quel rythme pratiques-tu le vélo ? 
Tout dépend de la période et du travail que j’ai. Il m’arrive de passer des mois où je ne vais faire qu'une à deux sorties par semaine. D’autres mois, je vais faire une sortie tous les deux jours. Ça dépend vraiment.

Par exemple, cette année, j’ai eu un mois de mars très intensif. Seize sorties et 1 500 kilomètres parcourus. Il faut dire que je sortais de quatre mois de convalescence suite à une opération. On m’avait dit que je devais arrêter le vélo.
Après plusieurs tests, d’autres médecins m’ont dit que je ne courrais aucun risque à reprendre le vélo. Je me suis donc lancé le défi fou de faire Liège Bastogne Liège, fin avril. J’avais donc deux mois pour me préparer à cette cyclosportive d’anthologie. D’où un mois de mars riche en kilomètres.

Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ?
Plus maintenant. J’en ai fais de l’âge de quinze à dix-huit ans, au Luxembourg, dans le club LG Bertrange. Ce n’était pas facile, car le niveau est très élevé au Grand-Duché. À partir de seize ans, on court avec toutes les catégories au-dessus de nous (jusqu’aux élites, équivalent 1ère catégorie en France).
J’ai même eu l’occasion de rejoindre l’équipe nationale junior du Luxembourg. Mais à cette époque, j’ai rapidement été écoeuré par le surplus d’entraînement. J’ai donc décidé d’arrêter la compétition en 2008.
J’ai repris les cyclosportives en 2012. Je préfère cela, car il n’y a aucune pression du résultat. J’envisage peut-être de reprendre la compétition un jour… Mais en France, car je préfère l’ambiance qui y règne par rapport au Luxembourg.

Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Dur d’évoquer un moment fort. Il y en a tellement. En général, j’aime me rappeler de ces sorties où je suis allé jusqu’au bout de mes forces, où j’ai du me dépasser pour arriver au bout. J’aime le côté aventure et épique du vélo !

Je pense donc forcément où une fois où je me suis retrouvé à plus de 30 km de chez moi avec mon club de vélo (j’avais alors 17 ans). Un violent orage a éclaté, les éclairs tombaient tout autours de nous. La tempête s’est levée et la route était rapidement inondée. Je ne voyais plus rien, j’avais froid, j’étais terrorisé. Finalement, on s’est arrêté à une gare et on a pris un train pour rentrer. Je crois n’avoir jamais eu aussi peur en vélo.

Liège-Bastogne-Liège, tant le défi de faire 277 kilomètres de vélo était grand ! Je me rappelle de ce passage au 140 ème kilomètres. J’étais à bout et on venait à peine de franchir la moitié du parcours. Je pensais ne jamais pouvoir y arriver. Finalement, je me suis forcé à beaucoup boire et manger et je me suis senti de mieux en mieux. Je n'ai pas terminé dans la douleur.

Je penserais également à ces nombreuses fois où j’ai eu trop froid (je suis frileux). Notamment à un certain 15 mai 2013 dans les Vosges. On était parti avec mon oncle pour faire une grande sortie de 180 kilomètres. Après 30 kilomètres, on venait de monter le premier col (d’Oderen). Il faisait 3° à 800 mètres d’altitude et il pleuvait. Mes gants étaient trempés et mes mains congelées. Je crois que je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie aux mains. Les descentes étaient un véritable calvaire. J’ai rarement été aussi heureux d’arriver à la maison.

Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer
Mon endurance. J’ai encore du mal à être performant dans les cyclosportives dépassant les 150 kilomètres. Je vais tenter d’améliorer ce point en 2015.  
Mon manque de rigueur niveau hygiène de vie. J’ai encore beaucoup d’amis étudiants qui aiment sortir et faire la fête. Dur dur de résister. J’aimerais vraiment pouvoir améliorer mes performances et je sais que ça doit passer par une amélioration de mon hygiène de vie.

Tes points forts...
Mon explosivité. J’aime beaucoup les entraînements fractionnés, notamment en montée. J’ai aussi toujours adoré rouler derrière les camions/scooters/voitures (je sais que c’est dangereux, il faut être prudent) depuis le début. Cela m’a donné de bonnes capacités d'explositivité. J'aime donc beaucoup les sprints, même si mon gabarit ne s’y prête pas vraiment (1 mètre 75, 63kg). La descente. J’adore descendre, la vitesse, l'adrénaline. Je pense que j'ai encore beaucoup à apprendre pour autant.

Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser...
Le tour du Mont-Blanc. 330 kilomètres, 8000 mètres de dénivelé. Il s’agit de mon objectif pour l’année 2015. Je vais donc dédier toute ma préparation pour réussir ce défi. Liège Bastogne Liège en avril (279 kilomètres 4300 mètres  de dénivelé), les 3 Ballons en juin (213 kilomètres 4300 mètres de dénivelé) et la Marmotte début juillet (174 kilomètres 5000 mètres  de dénivelé) m’aideront à me préparer à ce grand défi.

Autrement, faire un top 10 sur la Charly Gaul. Il s’agit de la première cyclo que j’ai faite (à l’âge de 15 ans), et j’ai participé à cinq reprises depuis. Une sorte de rituel pour moi (surtout venant du Luxembourg). Je n’ai jamais réussi à faire une très bonne place, si ce n’est cette année, où j’ai pu terminer 42 ème sur le petit parcours (95 kilomètres). A voir si j’améliore ma lacune en endurance, j’aimerais pouvoir faire un bon classement sur la grande.

Une course, un défi, un parcours mythique que tu as  déjà réalisé...
Liège-Bastogne-Liège ! Une course mythique que je conseille à tout le monde de faire. Que ce soit pour le défi sportif que l’expérience humaine. Je l’ai faite avec Corentin Florence, un ami avec qui je m’entraîne souvent. C’est lui qui m’a motivé pour la préparer et sans lui, je ne sais pas si je l’aurai réussi. Car il ne faut pas oublier que le vélo est un sport et une passion, qui se partage !

En prenant de l'âge, en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Au fil des années, j’ai appris à mieux m’entraîner. J’ai encore à apprendre, mais mon oncle me conseille beaucoup. Je me suis rendu compte qu’en faisant des entraînements plus courts mais plus spécifiques, j’augmentais grandement mes performances et mon efficacité en vélo. Je n’oublie toutefois pas que cela reste un plaisir et une passion, donc je n’exagère pas trop non plus.

Avec le temps, je me suis aussi rendu compte que ce qui me motivait le plus dans le vélo, c’était de partager ma passion avec d’autres cyclistes. Il y a énormément de passionnés dans le coin et j’ai fais de très belles rencontres. Les groupes du Palais des sports, le BSM et maintenant le Vélo Sport de Montigny… Je crois que depuis que je suis arrivé à Metz et que j’ai rencontré tous ces passionnés de cyclisme, ma passion s’est décuplée !

Pour finir, l'hygiène de vie. Même si cela reste un point à améliorer, j'ai remarqué qu'en arrêtant de manger n'importe quoi et en faisant attention à certains produits, j'améliorais également mes performances en vélo. Bien évidemment, il ne faut pas tomber dans les extrêmes non plus ! Se faire plaisir reste important, même niveau alimentation.

Comment aménages-tu tes temps d'entrainement avec ta vie professionnelle...
Je suis indépendant. Cela me permet de plus facilement aménager mes temps d’entraînement. Toutefois, cela veut aussi dire qu’il y a des périodes où je peux être amenés à très peu rouler.
Quand je vois que j’ai un bloc calme de deux ou trois semaines devant moi, j’essaie d’en profiter pour faire de grosses sorties d’endurances. Quand le temps me manque, je privilégie les blocs de spécifiques (fractionné).

Mais quoi qu’il en soit, si je passe plus d’une semaine sans rouler, le vélo me manque tellement que je prends toujours le temps de m’éclipser pour m’aérer l’esprit !

dimanche 7 décembre 2014

Sortie VS2M, avec un vrai soleil pour bronzer du visage

On s'attendait à une froide bise avec un ciel plombé de nuages, et c'est un beau soleil, quelques nappes de brumes qui nous attendent en ce dimanche matin. Comme d'habitude, je suis parti plus tôt vers 8h30, pour rallonger la sortie et faire un classique Saint Quentin en guise de réveil musculaire.


Ce matin ont est accompagnés par deux nouveaux, Cyrille et Gaèl, sinon, il y à Fabrice, Bernard, Loïc, Florent, Christophe, Greg, et on est rejoint ensuite par Corentin accompagné d'un cyclo rencontré sur la route, Corentin qui s'était levé un peu tard et qui avait loupé notre rendez-vous à la piscine. Un beau parcours proposé par Fabrice, avec deux belles côtes pour commencer, celle de Vernéville puis celle d'Arry, et une belle portion de faux-plats et de plats pour foncer à la fin. La dominante est de faire de la vélocité, et après Arry "mettre la plaque".


 La côte de Vernéville est assez cassante avec des passages à 12%, mais la lumière est tellement belle, avec le soleil dans le dos sur cette petite route en creux, que j'en oublie sa dureté. Je trouve que Florent, qui à fait hier une sortie de force avec six ascensions de Saint Quentin, n'est pas du tout marqué par ses efforts de la veille !

On continue ainsi en faisant un petit arrêt technique car la tige de selle de Cyrille n'est pas bien serrée. On se dirige vers Gorze, par la route de Rezonville. Un virage assez serré qui contourne une grosse ferme, légèrement recouvert d'une fine couche de boue, fait que Gaël chute. Pas de bobos et pas de casse...


Gorze traversé, on file sur Novéant, Corny et la côte d'Arry. Le soleil chauffe bien et on se retrouve vite en sueur dans la montée. Au début de l'ascension, je tente de prendre la roue de Florent mais sa cadence est trop élevée, je le laisse partir. je suis ensuite dépassé par Christophe, Loic, et plus tard Bernard et Corentin. J'arrive en haut bien essoufflé. On attend les retardataires puis on descend sur Lorry-Mardigny, sur la petite route vers Fey, ponctuée de petites bosses qui obligent à relancer.



On se met en mode "rouleurs" pour finir sur la longue ligne droite vers Coin les Cuvry, puis on fonce sur Montigny. Une bonne sortie ponctuées de relances. Au total la sortie VS2M de 62 km + 30 km de rallonge pour moi : 93 km avec 976 de D+.

mercredi 3 décembre 2014

Petite sortie par -1°

Mardi vers 13h, bruine, 2° sous abris, j'ai une heure et demi de libre, je me lance "en me bottant le cul" pour aller rouler pas longtemps mais en me donnant comme but de faire des sprints courts répétitifs, pour travailler l'un de mes point faible, la relance ; des séries de 30 secondes de sprint, 30 secondes de calme en alternance... Comme la route est bien mouillée, je prend mon "mulet", un décathlon alu de 2008 qui pèse 10,5 kg, j'ai roulé pas mal avec lui avant que j'achète mon Cannondale CAAD 10. C'est un triple plateau, les vitesses passent mal, donc je n'utilise que 2 ou 3 braquets. Comme j'ai des pédales shimano dessus, je remet aussi mes anciennes chaussures.
A peine monté dessus, j'ai la désagréable impression de rouler sur un morceau de métal mou, un peu comme du plomb, en me mettant en danseuse l'impression se confirme, aucune réactivité du cadre, ni des roues !
Je me suis habitué à beaucoup mieux avec le Cannondale et ses roues Ksyrium Elite S. Par comparaison ce vélo décathlon est un "fer à repasser" qui glisserait péniblement sur une plage de cailloux. J'exagère à peine. C'est pas grave, je suis en train de rouler, il fait froid, mais je roule.
Je fais ma première série de12 x 30/30 dans le saint Quentin, j'arrive assez bien à gérer une dizaine de pulsations entre la phase de calme (150 pulsations) et la phase de relance en danseuse (160 pulsations). Ensuite je vais dans la vallée de Montvaux, là je reprend une série de 10 x 30/30.
Puis, d'Amanvillers, sur la route de Lorry, encore une série de 10 x 30/30 cette fois ci plus cahotique car le route vallonnée, ce qui m'oblige à relancer dans des bosses où je devrais au contraire me reposer. C'est pas grave, après cette séance, j'ai l' impression d'avoir bien travaillé en peu de temps, après un retour au calme, 34 km avec 400 de D+ avec une température de -1° ressentie...
Comme je n'ai pas de Home trainer, je crois que cet hiver je vais renouveler ce genre de sorties plus souvent.

samedi 29 novembre 2014

Sortie VS2M dans la froidure



C'est une des premières sortie avec une température ressentie de zéro degré voire moins, petit vent d'est qui nous a accompagné durant tout le parcours de 50 kilomètres, mais comme à mon habitude j'ai rallongé avant notre rendez-vous de 28 km avec une prière à Saint Quentin et après notre boucle de 50 kilomètres, 17 km  avec de nouveau un Saint Quentin pour bien m'achever.
Je crois avoir enfin trouvé une bonne tenue pour résister au froid : maillot type "marcel" en tissus respirant, tee-shirt Décat. de course à pied, laine polaire Quechua et veste en néoprène aussi de chez Décat.
Chaussettes en gore tex, cuissard long, gants Décat. et pour finir une petite pommade chauffante QM extra hot embrocation (à ne pas mettre à plus de 5 degrés sinon ça brûle !), sur les doigts de pieds et sur les cuisses.


Il y avait Damien, Greg, Jean Denis, Jérôme, Maurice et Fabrice qui nous a rejoint sur la route.
On a roulé en souplesse, en forçant un peu dans les petites et courtes bosses.
On voit sur la vidéo un beau démarrage de Maël dans la bosse juste avant Nomeny. Ce qui me fait penser que ce garçon à une pêche incroyable pour sprinter ainsi avec aussi peu d'entrainement à vélo. Son secret c'est le Trail. Il courre pas mal en ce moment jusqu'à 30 kilomètres dans le Saint Quentin. Sa condition est parfaite et il parvient à l'utiliser pour ses sorties à vélo. Donc je pense que je vais me mettre au Trail sous peu ! Je me trouve un peu trop "diesel" dans ces bosses courtes où il faut relancer.




mardi 25 novembre 2014

Etude de bosse en mode majeur.

Aujourd'hui je décide de cibler mon entraînement sur l'enchaînement de bosses assez longues (pour la région) afin de retrouver un coup de pédale efficace et faire travailler la fréquence cardiaque au seuil.
Je n'ai toujours pas fait de test cardiaque pour évaluer mes "zones cibles" mais je sais que la formule 220 - l'âge (51 ans) ne me convient pas. Depuis que j'ai un cardio, début septembre, je m'aperçois que je suis trop souvent en anaérobie en utilisant cette formule qui me donne des pulsations maximum à 169.
En regardant l'historique de mes sorties sur Garmin connect, je m'aperçois que la moyenne de mes pulsations maximum est de 177. C'est donc plus juste que 169. C'est ce nombre que je vais retenir.
Donc je commence par le classique Saint Quentin (3km à 5%) sur un rythme moyen, la côte de Jussy (1,6km à 8%) en forçant un peu dans la deuxième partie de l'ascension, et je fait la fin de la côte de Rozerieulle. Arrivé au sommet je retourne sur mes pas et descend sur Chatel Saint Germain, là je grimpe le col de Lessy (1,7km à 4%), ensuite la côte de Saulny (2,1km à 7%) en forçant un peu. La côte de Fèves (3,2km à 5%) qui est dure car irrégulière, avec des replats, et des passage à 13%. Je finis par la départementale Saulny, Villers, Plesnois, Norroy, pour refaire le final de la côte de Fèves.
les sensations sont bonnes, et j'aurais fait une bonne sortie au seuil, sans quasiment passer au delà des 171 pulsations qui représente pour moi la zone anaérobie. Au total 76 km avec 1341 mètres de dénivelé à 25 km/h de moyenne, j'ai la sentiment d'avoir bien fait travailler le palpitant.

dimanche 23 novembre 2014

Sortie VS2M, de la vélocité !

Samedi après midi, comme le parcours prévu n'est pas très long, 55 km, je décide, avant de rejoindre le lieu de rendez-vous, de monter le saint Quentin en allure souple pour bien commencer ma sortie. Le soleil est légèrement voilé, il fait 7°.

A peine arrivé en haut, je met en marche la petite caméra GoPro que l'on m'à prêtée et que j'ai fixé sur le guidon du vélo pour faire un plan dans la descente, l'impression est vertigineuse alors que je n'ai pas l'impression de foncer, c'est grâce à l'optique grand-angle qui accentue l'effet de vitesse. 






Devant la piscine de Montigny

A la piscine de Montigny, je retrouve Alex et Eduardo, puis arrivent Jean Denis, Fred, Greg, Yann, Mael et Eric... Le temps d'échanger quelques mots, on part plein sud. Jean-Denis tout en roulant, en profite pour me donner quelques précisions sur le futur club VS2M, et son site internet. On roule ainsi en se relayant avec un petit vent d'Est incisif. La température ressentie en roulant n'est vraiment pas très haute. On se dirige vers Pont-à-Mousson en suivant la rive gauche, parcours classique de ceux qui veulent faire du plat, tout le monde tourne bien les jambes à haute fréquence. Au croisement de Fey, Fabrice et Philippe nous rejoignent.





A un moment, un bouchon de voitures se forme vers Arnaville, ce qui est toujours problématique à vélo, car on ne sait jamais s'il faut dépasser le véhicule ou attendre derrière. Les conducteurs s'énervent de se voir ainsi entourés de cyclos. Des coups de klaxons fusent, mais dans une ligne droite, tout ce beau monde parvient à se disperser rapidement.

On peut reprendre notre rythme de pédalage. Avant Pont-à-Mousson on tourne à gauche. On change de rive pour repartir en direction de Metz. Le rythme s'accélère, les relais deviennent plus appuyés. On est parfois à la limite de la rupture. 

Dans le côte de Fey, on est un petit groupe à tenter l'ascension à bloc. J'ai faillit pour une seconde, battre mon record personnel qui date du mois d' avril... 
Au retour sur Metz le groupe se divise, ceux qui habitent alentours et les autres qui vont à Montigny.





J'avais prévu de rallonger la sortie. Je roule vers Longeville en raccompagnant un petit bout de chemin Maël, qui va vers le centre-ville. Je prends la vallée de Montvaux. Le soleil décline, et comme d'habitude en cette saison la vallée est dans l'ombre, donc glacée. Mais la lumière du couchant est superbe, arrivé sur le plateau à Amanvillers. Je roule sur un rythme d'endurance jusqu'à Saint Privat, ensuite je descend dans la vallée de Bronvaux pour rejoindre Semécourt et Woippy pour finir.