samedi 29 novembre 2014

Sortie VS2M dans la froidure



C'est une des premières sortie avec une température ressentie de zéro degré voire moins, petit vent d'est qui nous a accompagné durant tout le parcours de 50 kilomètres, mais comme à mon habitude j'ai rallongé avant notre rendez-vous de 28 km avec une prière à Saint Quentin et après notre boucle de 50 kilomètres, 17 km  avec de nouveau un Saint Quentin pour bien m'achever.
Je crois avoir enfin trouvé une bonne tenue pour résister au froid : maillot type "marcel" en tissus respirant, tee-shirt Décat. de course à pied, laine polaire Quechua et veste en néoprène aussi de chez Décat.
Chaussettes en gore tex, cuissard long, gants Décat. et pour finir une petite pommade chauffante QM extra hot embrocation (à ne pas mettre à plus de 5 degrés sinon ça brûle !), sur les doigts de pieds et sur les cuisses.


Il y avait Damien, Greg, Jean Denis, Jérôme, Maurice et Fabrice qui nous a rejoint sur la route.
On a roulé en souplesse, en forçant un peu dans les petites et courtes bosses.
On voit sur la vidéo un beau démarrage de Maël dans la bosse juste avant Nomeny. Ce qui me fait penser que ce garçon à une pêche incroyable pour sprinter ainsi avec aussi peu d'entrainement à vélo. Son secret c'est le Trail. Il courre pas mal en ce moment jusqu'à 30 kilomètres dans le Saint Quentin. Sa condition est parfaite et il parvient à l'utiliser pour ses sorties à vélo. Donc je pense que je vais me mettre au Trail sous peu ! Je me trouve un peu trop "diesel" dans ces bosses courtes où il faut relancer.




mardi 25 novembre 2014

Etude de bosse en mode majeur.

Aujourd'hui je décide de cibler mon entraînement sur l'enchaînement de bosses assez longues (pour la région) afin de retrouver un coup de pédale efficace et faire travailler la fréquence cardiaque au seuil.
Je n'ai toujours pas fait de test cardiaque pour évaluer mes "zones cibles" mais je sais que la formule 220 - l'âge (51 ans) ne me convient pas. Depuis que j'ai un cardio, début septembre, je m'aperçois que je suis trop souvent en anaérobie en utilisant cette formule qui me donne des pulsations maximum à 169.
En regardant l'historique de mes sorties sur Garmin connect, je m'aperçois que la moyenne de mes pulsations maximum est de 177. C'est donc plus juste que 169. C'est ce nombre que je vais retenir.
Donc je commence par le classique Saint Quentin (3km à 5%) sur un rythme moyen, la côte de Jussy (1,6km à 8%) en forçant un peu dans la deuxième partie de l'ascension, et je fait la fin de la côte de Rozerieulle. Arrivé au sommet je retourne sur mes pas et descend sur Chatel Saint Germain, là je grimpe le col de Lessy (1,7km à 4%), ensuite la côte de Saulny (2,1km à 7%) en forçant un peu. La côte de Fèves (3,2km à 5%) qui est dure car irrégulière, avec des replats, et des passage à 13%. Je finis par la départementale Saulny, Villers, Plesnois, Norroy, pour refaire le final de la côte de Fèves.
les sensations sont bonnes, et j'aurais fait une bonne sortie au seuil, sans quasiment passer au delà des 171 pulsations qui représente pour moi la zone anaérobie. Au total 76 km avec 1341 mètres de dénivelé à 25 km/h de moyenne, j'ai la sentiment d'avoir bien fait travailler le palpitant.

dimanche 23 novembre 2014

Sortie VS2M, de la vélocité !

Samedi après midi, comme le parcours prévu n'est pas très long, 55 km, je décide, avant de rejoindre le lieu de rendez-vous, de monter le saint Quentin en allure souple pour bien commencer ma sortie. Le soleil est légèrement voilé, il fait 7°.

A peine arrivé en haut, je met en marche la petite caméra GoPro que l'on m'à prêtée et que j'ai fixé sur le guidon du vélo pour faire un plan dans la descente, l'impression est vertigineuse alors que je n'ai pas l'impression de foncer, c'est grâce à l'optique grand-angle qui accentue l'effet de vitesse. 






Devant la piscine de Montigny

A la piscine de Montigny, je retrouve Alex et Eduardo, puis arrivent Jean Denis, Fred, Greg, Yann, Mael et Eric... Le temps d'échanger quelques mots, on part plein sud. Jean-Denis tout en roulant, en profite pour me donner quelques précisions sur le futur club VS2M, et son site internet. On roule ainsi en se relayant avec un petit vent d'Est incisif. La température ressentie en roulant n'est vraiment pas très haute. On se dirige vers Pont-à-Mousson en suivant la rive gauche, parcours classique de ceux qui veulent faire du plat, tout le monde tourne bien les jambes à haute fréquence. Au croisement de Fey, Fabrice et Philippe nous rejoignent.





A un moment, un bouchon de voitures se forme vers Arnaville, ce qui est toujours problématique à vélo, car on ne sait jamais s'il faut dépasser le véhicule ou attendre derrière. Les conducteurs s'énervent de se voir ainsi entourés de cyclos. Des coups de klaxons fusent, mais dans une ligne droite, tout ce beau monde parvient à se disperser rapidement.

On peut reprendre notre rythme de pédalage. Avant Pont-à-Mousson on tourne à gauche. On change de rive pour repartir en direction de Metz. Le rythme s'accélère, les relais deviennent plus appuyés. On est parfois à la limite de la rupture. 

Dans le côte de Fey, on est un petit groupe à tenter l'ascension à bloc. J'ai faillit pour une seconde, battre mon record personnel qui date du mois d' avril... 
Au retour sur Metz le groupe se divise, ceux qui habitent alentours et les autres qui vont à Montigny.





J'avais prévu de rallonger la sortie. Je roule vers Longeville en raccompagnant un petit bout de chemin Maël, qui va vers le centre-ville. Je prends la vallée de Montvaux. Le soleil décline, et comme d'habitude en cette saison la vallée est dans l'ombre, donc glacée. Mais la lumière du couchant est superbe, arrivé sur le plateau à Amanvillers. Je roule sur un rythme d'endurance jusqu'à Saint Privat, ensuite je descend dans la vallée de Bronvaux pour rejoindre Semécourt et Woippy pour finir.






dimanche 16 novembre 2014

Sortie Vélo Sport Montigny, des jambes bien dures...

Ce dimanche matin des averses sont prévues, la température peine à monter à 8° et une petite bruine m'accompagne lorsque j'enfourche mon vélo pour me rendre à Montigny. Aujourd'hui c'est jour de cross country du Républicain Lorrain, nos amis triathlètes y participent. 
A notre rendez-vous, seuls les cyclos sont présents : Arnaud, Bernard, Eric, Loïc, Jean-Marc qui nous rejoint pour la première fois mais avec qui j'ai déjà roulé lors de sorties Vélo 101... Le pauvre va avoir une première crevaison sitôt parti. Après avoir réparé, on repars puis une seconde crevaison. Il fait demi-tour et rentre sur Metz. Il nous apprendra par la suite qu'une petite déchirure du pneu à créé une hernie... des pneus Continental à bonne réputation pourtant !

Bernard nous à préparé un parcours tout en bosses courtes se succédants les unes aux autres avec un petit vent de face qui nous gène juste ce qu'il faut. Finalement, le soleil perce au travers des nuages. On a presque trop chaud ! On s'était mis en tenu hivernale mais voilà que la température remonte...
On passe la bosse de Moivron, j'ai les jambes dures car j'ai fait la montée au maximum de mes possibilités, le coeur s'est emballé avec des pointes à 177 pulsations. Au sommet je suis en nage, j'ouvre la veste pour faire évaporer toute ma sudation... On admire un moment la belle vue sur la vallée, avec les villages au loin de Sivry, Belleau, Ville au Val, le ciel lourd mais toujours ce soleil radieux. On croise un coureur qui finit sa montée en sens inverse au nôtre, il a une belle allure. Bernard nous dit que c'est un pro qu'il a déjà croisé sur sa route, Anthony Roux coureur à la FDJ d'origine meusienne, qui se remet d'une blessure à l'épaule ; il vit à Dieulouard.

Dans la descente, une vision s'impose à notre regard, quatre biches galopant à travers champs traversent la route devant nous et continuent leur course de plus belle. Elles inspirent Eric et Bernard (nos grands cerfs) qui haussent le rythme sur un bon 40 km/h, je peine à prendre leur roues...
Voyant l'heure tourner, comme je dois être à Woippy pour midi, je décide au 78 ème kilomètre de continuer au plus direct sur la D657 tandis que les autres tournent en direction de Bouxière-sous-Froidmont. On se salue et je fonce comme je peux pour un effort solitaire sur le plat de 27 kilomètres. Je m'aperçois en sortant d'Ars que ma gourde est vide. Je m'arrête à un petit café à la sortie du village en face du supermarché, et demande à la patronne, une vielle dame sympathique de refaire le plein du bidon. J'arriverai finalement à midi cinq...

jeudi 13 novembre 2014

Le cycliste du dimanche, Louis.

J'ai rencontré Louis lors d'une sortie du groupe Vélo 101 au mois de mai dernier. 
J'ai découvert un personnage passionnée par l'effort en endurance, qui à pratiqué de multiples sports dans sa longue vie. J'ai retenu que Louis est une race d'athlète peu commune, c'est à la fois un marcheur qui pratique la marche athlétique au sein du club ASM Bar-le-duc, et un cycliste spécialisé dans l'ultra endurance ! Et cette année, ce bonhomme s'est payé le luxe de participer à quatre épreuves mythiques en l'espace de quelques mois... ça m'a laissé pantois, et je pense que je ne serai plus le seul quand vous aurez lu son portrait... 
La potion magique de Louis serait-elle la tarte à la myrtille ?

Je m'appelle Louis, Thiriot, 64 ans, chauffeur de bus et chauffeur routier à la retraite, je vis entre la Meuse et Metz. J'ai un vélo Cannondale / EVO équipé Campa record, roues Rsys, gps polar CS 600 et V800. Le maximum de kilomètres que j'ai parcouru à vélo, 
c'est en 2013 : plus de 15000 kilomètres.

- Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Je me souvient  avoir fait à 18 ans, en mai 1968, pendant la grève des trains, le trajet 
Metz-Nancy aller/retour à vélo pour suivre mes cours et au retour j'ai dormi dans le fossé tant j'étais épuisé !
Mon premier vélo de course, je me le suis payé à 16 ans en travaillant deux mois pendant les vacances chez un grossiste en boissons.
Le suivant m'a été offert par mon club de rugby, à 34 ans, pour bons et loyaux services 
au sein de ce club pendant 12 ans.

- Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ? 
Après avoir fait les principales cyclosportives sur les grands parcours : les Bosses du 13, la Marmotte, la Flèche Lorraine, la Louis Pasteur, la Claudio Chiappuci, je fais surtout des compétitions de marche athlétique. Je suis licencié au club de l'ASM Bar-le-Duc.En fait, je me suis mis à la marche, il y trois ans, suite à un accident grave à vélo, j'ai chuté lourdement et me suis déplacé les cervicales. Le destin me fait souvent ce signe dans ma vie de sportif, un blessure entraîne la découverte d'un autre sport : blessé au rugbyje découvre le triathlon, blessé à vélo je me lance dans la marche athlétique...

- Un moment fort vécu lors d'une randonnée, une course, un raid...
Il y en a plusieurs de ces moments forts, et cette année tout particulièrement. Le 1er et le 2 mars, à Bourges je remporte le deux fois 6h00 de marche avec plus de 104 kilomètres, j'ai réussi à battre le vainqueur de Paris-Colmar 2013 ce qui accentue 
ma performance ! Sinon, le 27 avril à Dijon, une deuxième victoire sur le 6h00, 
avec plus de 56 kilomètres, et tout cela à 64 ans !
Cette année, le Raid Extrême Vosgien (REV) reste un grand moment (que Louis 
va développer ci-dessous)… Sinon, les 28h00 de Roubaix, où je finis 5e avec 
215,489 kilomètres. C'est une grosse satisfaction d'y être parvenu. Même dans mes rêves les plus fous, jamais je ne pensais faire aussi bien. Mon objectif était de terminer, 
voire d' améliorer mon premier 24h00 de parvenir au 178 kilomètres, mais j'ai dépassé les 200 kilomètres en 28h00, ce qui m'à permis d'obtenir ma qualification pour le Paris-Colmar 2015.
Quand je remonte en arrière dans ma carrière de sportif j'aimerais évoquer le Triathlon, en janvier 1985, suite à un reportage sur les championnats du monde de Triathlon à Nice que j'ai vu de mon lit d'hôpital après avoir eu le poignet cassé à un entraînement de rugby, je suis tellement émerveillé par cette épreuve que je décide de laisser le rugby de côté, et mets toute mon énergie sur ces trois disciplines (natation, vélo et course à pied) 
afin de réussir mon challenge pour l'année prochaine.
En octobre 1986, soit vingt mois après, je termine en 7h29 mn et me classe 263e 
sur 1166 participants au triathlon de Nice. N'étant pas nageur, en ayant perdu 18 kilos… j'étais content de mon résultat ! Je suis bien sûr sorti dans les derniers de la Baie des anges après 3000 mètres de natation en 1 heure, mais quel plaisir de rattraper huit cent concurrents sur le vélo, sur ces 120 kilomètres et ses 3 cols en 3 heures 37 minutes avant de gérer mes 32 kilomètres de course à pied entre Nice et Cannes en 2 heures 44 minutes, au total je fini en 7h21. (en effet cette année là, les distances n'étaient pas les même que maintenant, pour l'anecdote ce triathlon fut remporté par Mark Allen en 5h46).
50 km marche, 11 novembre 2011 à BAR-LE DUC

- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer 
A vélo, je ne sais pas mouliner, je travaille trop en force.

- Tes points forts ?
 Mon endurance, ma ténacité, je ne lâche rien.

- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser
J'aimerai faire un duathlon avec 50 kilomètres de marche athlétique suivi de 180 kilomètres vélo. En 2015, comme j'ai acquis 
ma qualification pour le Paris-Colmar 2015, j'aimerais réussir à rejoindre Colmar.

- Une course, un défi, un parcours mythique que tu as  déjà réalisé...
Le Raid Extrême Vosgien un ultra raid à vélo, malgré le peu de kilomètres que j'avais dans les jambes :  4700 kilomètres de route dont 1800 de Home-Trainer
Après avoir abandonné lors de l'édition précédente, je décide cette année, de participer au petit Raid Extrême Vosgien, "TI-REV" (le grand parcours fait 600 kilomètres) en solo et sans assistance, soit 420 kilomètres et plus de 7000 mètres de dénivelé. 
Au départ, à 10h40, Samedi matin sous une pluie fine je m'habille en conséquence avec des manchettes et un coupe-vent. 
La première difficulté, le col des Chevrères ( 9% de moyenne sur 4 kms dont 11% sur 2 kms ), est assez pentu avec des passage à 19%. Je rattrape deux concurrents partis dix minutes avant moi. Le deuxième col, le Ballon d'Alsace par Giromagny, le côté le plus facile. 
Au sommet, contrôle et ravitaillement, je ne reste que sept minutes et engouffre une bonne tarte à la myrtille !
En descendant vers Le Thillot, une forte pluie m'accompagne durant deux heures jusqu'à ce que j'arrive au sommet du col du Bramont". Sur la route des Crêtes, au troisième point de contrôle j'en profite pour me changer. Je me réchauffe car je suis transi ! je repars au bout de trente minutes. 
J'arrive au col du Calvaire et je me ravitaille, soupe, pâtes et une tarte à la myrtille. 
Je me change complètement (on pouvait donner au départ des sacs avec des affaires personnelles qui pouvait être déposé à des endroits prévus à cet effet). J'ajoute un coupe-vent réfléchissant en prévision de la nuit tombante et des jambières que je garderai jusqu'à l'arrivée. Je prend la route du col de la Schlucht et descend sur Munster.
A 21h30, je commence l'ascension du col de Platzerwasel. J'allume mes feux de positions. Je suis surpris par la difficulté de ce col : aucun replat sur 12 km, avec mon "34x29" et mon faible entraînements en montagne j'arrive péniblement au sommet. Je retrouve la route des Crêtes, monte le Grand Ballon avant de descendre dur le col d'Amic.
Au cinquième ravitaillement, je suis accueilli "comme un roi" étant le seul à me présenter. Une bonne soupe, des pâtes, une tarte aux Myrtilles et un café, je repars après 30 minutes de pose vers Wattwiller
Je fais une boucle qui me ramène au point de contrôle précédent. 
Le col du Hundsruck avec 310 km dans les jambes ça commence à être dur. Masevaux, Sewen, j'attaque mon deuxième Ballon d'Alsace. J'ai des crampes dans les derniers kilomètres d'ascension qui m'obligent à m'arrêter. Je marche dans l'espoir de chasser le mal sur une dizaine de kilomètres en alternant déplacement sur le vélo et à pied. Enfin j'arrive au sommet et redescend sur Plancher les Mines au dernier point de contrôle/ravitaillement à 5h du matin. Café au lait, pain au chocolat, couverture sur les jambes durant 30 minutes et je repars.
Le ballon de Servance se présente devant moi, après 370 kilomètres les crampes me reprennent. J'alterne marche et vélo. Au sommet je me laisse descendre sur Luxeuil
Dans la descente de Faucogney, je chute, à cause de l'usure de mes cales ! Je n'ai pas trop de mal et fini les quinze derniers kilomètres comme je peux. Je franchis la ligne d'arrivée le premier ! Il est 8h40, Au total j'ai roulé 22h00 ! C'est ma première victoire à vélo !
Nous étions que six au départ sur ce "TI - REV". Je relativise ma victoire car les meilleurs étaient sur le 600 km.  Finalement j'ai réalisé mon pari à 64 ans !

- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
Avec l'âge, on est un plus attentif dans les descentes, on appréhende plus vite les dangers.

- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Pour ma part, je n'ai plus, en tant que retraité, de problèmes d'aménagements de mon temps pour mes entraînements et mes compétitions. J'essaie d'associer ma femme, par exemple à me ravitailler lors de mes épreuves de marche.






lundi 10 novembre 2014

Une estimation du niveau de forme dans Strava

Je viens de découvrir un onglet situé dans "Entraînement", (allez à "Fitness et forme"), consacré à l'estimation du niveau de votre forme physique, pourvu que vous ayez un cardio-fréquencemètre ou plus rare, un capteur de puissance. Je cite :"La fonction Forme et fraîcheur étudie votre Score d'endurance (basé sur la fréquence cardiaque) et votre Charge d'entraînement (basée sur la puissance) pour évaluer votre niveau de forme, de fatigue et de performance au fil du temps."
 

C'est un petit plus pas négligeable, même si on se  fie à ses propres sensations la plupart du temps.

dimanche 9 novembre 2014

Sortie VS2M avec le soleil commandé !

Ce samedi, c'est une chance qu'après cette semaine pluvieuse, le soleil soit sorti ce samedi en notre compagnie, avec un petit 11° mais plutôt 8° ressenti en roulant.
Je ne vais pas me souvenir de tous les prénoms des nouveaux cyclos présents, en plus des habitués, alors je fais l'impasse, mais nous sommes un peloton d'une bonne quinzaine au départ de Montigny. On part sur un bon rythme vent de face vers le sud de Metz.
On roule deux par deux et on passe le relais à deux autres. A Lesménils, on a le vent dans le dos et la bosse du même nom est passée sur un bon tempo en peloton groupé. On arrive à l'entrée de Pont-à-Mousson et on tourne vers Montauville où se présente une bosse des plus longue de la région mais pas trés pentue, 4,8 km à 3%. Un petit groupe monte sur un rythme soutenu mais qui fait une sélection par l'arrière, je m'accroche tant que je peux mais je lâche à mi-parcours, les jambes bien tétanisée quand j'arrive au sommet à 16'' des premiers.
Après avoir attendu les retardataires, on repart sur un rythme de course, une suite de bosses courtes, genre "montagnes russes" durant 5 km puis une descente de 6 km sur Thiaucourt où on se regroupe de nouveau. Ensuite on repart toujours sur le même rythme en direction de Metz, avec un tempo soutenu, assuré par Yan, qui est dans une forme resplendissante !
A Corny, le groupe se scinde en deux, ceux qui remontent vers chez eux dans les villages avoisinants, et les messins pour ne pas dire les Montigniens qui retournent au point de départ.
Une bonne sortie, bien rythmée, qui m'à fait travailler mon anaérobie.

mardi 4 novembre 2014

Velowiever devient payant.


Velowiever, ce fascinant utilitaire, excroissance de Strava, géniale invention de Ben Lowe devient payant car son créateur ne parvient plus à gérer sa créature. Payant, c'est normal, quand on sait que l'inventeur ne doit pas rouler sur l'or.
Dés le 8 novembre, il faudra pour poursuivre l'utilisation s'affranchir de 12,79 euros pour un an d'abonnement. Le prix est correct et le jeu en vaut la chandelle. Soutenons Ben Lowe !

dimanche 2 novembre 2014

Le cycliste du Dimanche, Jean Denis.

J'ai rencontré Jean-Denis en septembre dernier, lors d'une randonnée à Creutzwald, qui avait la particularité d'utiliser les segments Strava pour établir un classement du meilleur grimpeur. 
Je l'ai observé un moment, et j'ai remarqué que sous son apparente nonchalance se cache un redoutable cycliste, il a une faculté à accélérer sans l'air d'y toucher, dans les bosses, malgré son gabari longiligne. 
C'est une personne d'une énorme gentillesse, avec un sens de "la taquinerie en roulant" très particulière et superbement décalée. "Un triathlète qui nage 188 km, roule à vélo 42km, et courre 3,5 km" : ça c'est ma taquinerie !

Jean-Denis, 30 ans, architecte salarié dans une agence d'architecture basée à Montoy-Flanville, résident à Montigny-les-Metz depuis 2008

Triathlon Embrun Man, 2014
Ma collection de vélo sur route s'est agrandie au fil des années. Ma philosophie : garder le plus longtemps possible mon matériel, même si je ne suis pas des plus assidus dans l'entretien.
Mon premier vélo de route fut un Decathlon. J'ai eu le privilège de l'avoir en 2001. Je me souviens encore de ma première chevauchée, c'était vraiment génial. Maintenant, je l'utilise pour mes déplacements quotidiens. J'ai toujours une attache particulière à ce vélo. Petit à petit, il va ressembler de plus en plus à un « fixie ».
Mon second vélo est un Cervelo r3 monté en shimano ultégra/fsa, plateau 50/34. J'en ai fait l’acquisition à mes débuts en triathlon en 2008 et après avoir un peu épargné (le carbone est assez cher quand même). En compétition, je l'utilise avec des roues à boyau de chez Mavic (Cosmic Carbone Ultimate) A l’entraînement, je préfère les roues à pneu (flash point) mais à profil haut, car je trouve cela plus joli.
Mon troisième vélo est un chrono, le Look 596 monté en shimano ultégra, plateau 53/39. Cette année, son aspect général a évolué grâce l’acquisition de roues en carbone à profil très haut, les CXR80T de chez Mavic. Maintenant, il fait un bruit d'enfer... Je l'utilise quasi exclusivement en compétition (chrono, triathlon).
Enfin, depuis cette année, ma collection s'est étoffée avec l'achat de mon premier vrai vtt, un Canyon 29 pouces en carbone.
Sinon, pour que mon « bike dressing » soit complet, il ne me manque plus qu'une roue pleine.
Et pour enregistrer toutes mes sorties, j'utilise une montre garmin avec ou sans ceinture cardio suivant mon humeur. Pour mes trajets quotidiens en vélo, j'utilise l'iphone par le biais de l'application Strava.

- Combien de km par an roules-tu ? 
Depuis le début de l'année, j'ai parcouru 11000km.... environ 6000km pour l’entraînement. Pour mêler l'utile à l'agréable, je fais environ 5000km/an pour me rendre à mon travail (allure pépère). La distance totale parcouru n'est pas un objectif mais plutôt une résultante de ma préparation pour être bien en compétition.
Triathlon CD, Pont-à-Mousson, 2014
- Utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
Uniquement Strava, découvert en début d'année dernière grâce à mon ami Djimilibi. L'interface Garmin ne met sert qu'à télécharger mes activités depuis ma montre GPS. Ensuite, la liaison avec Strava est automatique. J'aime bien cette plate-forme pour juger de son état de forme, prendre conscience des distances parcourues et des allures maintenues, de temps à autres se décalaminer dans une petite grimpette du coin en tentant de grappiller un KOM (King Of Mountain). C'est vrai que quand je reçois un petit message « uh oh, you lost your kom by Pierre Paul Jacques for X seconds », ça me donne envie d'aller le récupérer. Mais bon, faisant de la compétition, je ne souhaite pas m'épuiser « inutilement » à l’entraînement. De toute façon, maintenant, c'est mort …. depuis la dernière virée de Maxime Marotte, un coureur pro de la Team BH, la majorité des KOMS des cotes messines sont inatteignables.


- Souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Le sport est intimement lié à mon enfance et plus particulièrement le vélo. Dans ma famille, je fais un peu figure d’exception en pratiquant encore du sport. La maison de mes parents se situe à Augny, au pied de la colline du Saint Blaise. Avec mon frère, ma sœur et des amis, on aimait bien faire des randos VTT et visiter les forts situés en haut du Saint Blaise. Avec mon frangin, on s'amusait (en fait surtout moi) à faire la course dans la montée. Plus jeune que lui de 5 ans, il m'a dit que je l'ai un peu dégoutté du vélo en le distançant avec mon petit vélo orange.
Mon enfance a forgé ma conception du sport : un moyen de s'amuser avec les copains, un moment de liberté et d'évasion

- As tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? Et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
J'ai pratiqué le basket dans le club de mon village pendant toute mon adolescence, et durant mes premières années d'école supérieure. En parallèle, pendant les vacances scolaires, j'ai toujours aimé faire du vélo pour découvrir de nouvelles routes et de nouveaux paysages. Bref, aller à l'aventure.
Ensuite en 2007, je me suis laissé séduire par le triathlon grâce à des amis. L'ambiance m'a vraiment bien plu. Et depuis, c'est toujours la même passion qui m'anime. Depuis cette année, j'ai découvert le cyclisme en compétition.

- A quel rythme pratiques-tu le vélo ?
On va dire souvent.
La semaine, j'ai la possibilité de me rendre à mon travail en vélo. Du coup, ça me fait faire des kilomètres facilement. En hiver, les rigueurs du climat lorrain m’obligent à réduire. Je ne suis pas un forcené tout de même.
Le week-end, j'aime bien rouler quand il fait beau et quand les températures ne sont pas trop froides. Généralement, le 1er janvier marque ma reprise sérieuse. Au début, je fais des sorties pas trop longues (60 km) et j'allonge progressivement. Le travail est principalement basé sur le foncier. Ensuite la forme revient naturellement avec l'arrivée des beaux jours... et décline avec l'automne. Je ne suis pas un plan d’entraînement spécifique. Je préfère faire au "feeling" et rien ne m'imposer.

-Fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ? 
Cette année, j'ai fait ma première saison en compétition de cyclisme, sous les couleurs de la Team Creutzwald Cyclisme. J'ai vraiment apprécié, car tu dois produire des efforts que tu n'as pas l'habitude de faire seul ou en groupe à l’entraînement. En tout cas, cela m'a permis de gagner en endurance et en habileté sur le vélo. Pour la saison prochaine, je prendrai une licence à VS2M (Vélo Sport Montigny-lès-Metz), club que nous sommes en train de monter avec des amis. C'est un projet qui me tiens à cœur. Adolescent, j'aurai aimé faire du vélo en compétition, mais à l'époque je n'avais rien trouvé. Maintenant que je suis plus grand, j'espère que notre petite étincelle permettra à certains de franchir le pas.
Depuis 2009, je pratique le triathlon sous les couleurs de Metz Tri. Au début, sur des formats sprint, mais au fil des années je me suis laissé séduire par des distances de plus en plus longue, jusqu'à l'Ironman (3,8 km de natation, 188 km de vélo, 42 km de course à pied) , en 2012, 2013, 2014. Au travers des compétitions, j'ai pas mal appris sur moi et sur ma manière de m’entraîner. En 2010, mon expérience sportive s'est enrichie d'une expérience associative : avec un ami (Nico) on nous a proposés de s'investir dans la vie associative du club. De nature plutôt altruiste, je me suis rendu compte que la structure associative me collait bien et qu'elle me permettait de concrétiser une certaine conception sportive, basée sur le partage.

- Un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Je ne sais pas si cela tient de mon tempérament calme et posé (ou de ma petite mémoire), je n'ai pas à proprement parlé de moment fort vécu lors d'une épreuve. Cependant, j'éprouve de la satisfaction lorsque j'ai l'impression d'avoir fait mon maximum. J'ai plus de bons souvenirs...

- Tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer...
J'aimerai rouler plus vite sur le plat dans les années futures.

- Tes points forts...
les ascensions et ma capacité à produit un effort en solitaire

- Une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser...
Bizarrement ce n'est pas en vélo, mais en course à pied : courir un marathon en moins de 3h00. Cette année, en supportant les amis(es), ils m'ont transmis le virus.

- Une course, un défi, un parcours mythique que tu as déjà réalisé...
En 2012, un ami (Nico la machine) nous a convaincu de s'inscrire au Tour du Mont-Blanc en vélo (330km, 8000m de dénivelé positif, en une seule journée). Avant de prendre le départ, je me disais que je n'étais pas fait pour des efforts si long... Départ à 5h du matin, descente du col des Saisies de nuit avec comme seul éclairage une petite lumière. Passage à Megève (yes, ça fait classe) direction la Suisse. On rejoint l'Italie en gravissant le Grand Saint Bernard. Sympathique descente vers la vallée d'Aoste. Retour en France par le petit Saint Bernard. Vous avez bien lu ''Petit''... Il porte mal son nom car il m'a paru interminable, le bougre. Après douze heures d'efforts, me voilà dans la descente du Cornet de Roseland. La lassitude commence à se faire ressentir, mais il ne me reste qu'un seul col à gravir, les Saisies. Durant la montée, j'ai sympathisé avec un anglais, avec lequel je fais l'arrivée. Après quatorze heures sur la selle, me voilà bien rôti mais satisfait de ne pas avoir subi la course et d'avoir vu une telle variété et beauté de paysages... la montagne, c'est vraiment ce que je préfère.
Cette année a été marquée par mon premier Ironman abouti. Le 15 août, j'avais pris rendez vous avec l'Embrun man (3,8km de nage, 188km en vélo avec l'ascension de l'Isoard et 42km en course à pied). En 2012, je m'y avais déjà confronté mais j'avais subi toute la course, sans doute cramé par le tour du mont Blanc. Fort de cette expérience, on s'est bien préparé avec Maël et Jérome, en réalisant deux week-end consécutifs dans les Vosges.
Triathlon de Troyes, 2014
La natation s'est super bien passée. En vélo, j'ai su gérer mon effort en essayant d’être toujours sur la réserve et en prenant garde à bien m'alimenter. Je redoutais le marathon mais il s'est bien passé... j'ai commencé à avoir les jambes dures à 10 km du terme, mais tout en conservant de la fraîcheur physique. Au delà du résultat, c'est vraiment très agréable de réaliser une épreuve difficile avec facilité. Cette facilité te permet de profiter à fond des personnes qui sont là pour t'encourager, des paysages, etc... (note de Pierre : la modestie de Jean-Denis l'empêche de préciser qu'il finit 42e sur 964 participants !)

- En prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
A l’entraînement, l'expérience te permet de mieux t’entraîner en sachant ce que tu dois faire et ce que tu dois éviter. En course, elle te permet de te créer des repères dans l'alimentation en sachant ce qui te convient et déceler de possible défaillance.
Elle te permet aussi d'aborder plus sereinement les compétitions
Bref, l'expérience est bénéfique pour celui qui sait s'analyser.

- Comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
On va dire que j'ai pas trop de souci de ce côté là et que je suis assez libre... 

samedi 1 novembre 2014

Belle sortie avec Eric, au soleil de novembre.

Comme je ne peux sortir dimanche matin, je décide de rouler samedi après-midi sachant qu'il y a du soleil et environ 15°, je m'habille en court, après avoir chargé sur mon Garmin le parcours de Christophe qui sera fait demain par le VS2M (Velo Sport de Montigny-lès-Metz). Je pars en me disant que je vais faire une bonne sortie en endurance.
Au bout d'une trentaine de kilomètres, dans la célèbre montée au joli nom de Gorze - PC 346 par D12A je croise un cycliste qui descend, pendant que je tente de garder mon rythme dans cette ascension pas trop pentue mais assez longue, pour la région, 4 kilomètres. Puis quelques minutes plus tard, le gars revient sur moi et me demande si je suis Pierre Villemin ! C'est Eric, un "Stravaiste" qui avait envoyé un message, exprimant le désir de rouler ce samedi après midi, dans la boîte de dialogues dédiées à VS2M... mais comme je ne savais pas à quelle heure j'allais prendre la route je n'avais pas donné suite à son message. Bernard est parti aussi sur le même parcours mais je pense qu'il nous précède d'une bonne heure.
Content de rouler ensemble, je remarque aussitôt qu'Eric à le même gabaris que moi mais "qu'il en à sous la pédale". On fini l'ascension et grâce à lui, j'améliore mon temps de montée de 26". On continue en bavardant, il aimerait rejoindre le futur VS2M, je lui dit qu'on le tiendrai au courant des avancées. Il à fait la Charlie Gaul cette année, comme moi mais le grand parcours, 145e/ 465 participants à 34,6 km/h, c'est pas mal ! (il finit pas très loin de Florent, lui étant 137e)
On profite du soleil en arrivant sur le plateau, Mars-la-Tour, Bruville, et là on voit un panneau route barrée. On s'entête mais au bout de quelque mètres, au lieu dit "fond de la cuve" et sa bosse, une grande tranchée barre la route, impossible de passer sur le vélo. On y va à pied, vélo sur le dos, et on gravis un butte de terre pour passer de l'autre côté. On est précédé de deux cyclistes, qui comme nous on emprunté la même voie.
On repart, dans la bosse du fond de la cuve où nous avons l'honneur de faire les plus mauvais temps de montée de ce segment ! A refaire dés que les travaux seront achevés !
Comme le jour commence à décliner, qu'Eric n'à pas de lumières, on décide d'un commun accord de foncer en profitant de la descente de la vallée de Montvaux. Puis j'accompagne Eric jusqu'à Ars, il rentre à Port-sur-Seille et moi je retourne vers Woippy en passant par la ZAC d'Augny et ses bouchons du samedi, surtout à cause de l'ouverture du "Wave". Je repasse devant la piscine de Montigny et file par le canal vers Woippy.
Finalement, grâce à Eric j'ai roulé plus vite que je ne pensais et c'est tant mieux. Je finis à la nuit tombante, mais j'avais prévu mes feux de position.
Eric fait une grosse sortie, 126 km à 30 km/h de moyenne avec 1300 mètre de dénivelé.