jeudi 31 décembre 2015

J'ai pas pu m'empêcher de rouler en ce 31 décembre !

En ce jeudi, après une matinée pluvieuse, je vois que les nuages dégagent vite pour laisser place au soleil, je préviens François par messagerie et lui propose une petite sortie avec un départ à 13h45 de Plappeville, où je passe le prendre.
François n'à pas beeucoup de temps pour rouler ces temps ci et une sortie récupération pour moi lui convient.
moi, François et Salvatore à Fey
On part doucement par le col de Lessy, sans faire monter les pulsations. Puis on descend vers Chatel, où on croise le groupe du palais qui foncent dans la vallée de Montvaux. Nous on roule plus lentement car on bifurque dans la côte de la route militaire pour arriver sur le plateau.
Direction Vernéville, Gravelotte, on se fait klaxonner comme jamais, les conducteurs semblent nerveux avec ce changement d'année. Nous glissons sur Ars, belle descente dans la vallée étroite et restée à l'ombre on passe de 7° à 3°...
Nous continuons vers Corny. Après Fey on s'arrête pour faire une photo et Salvatore qui passait par là, s'arrête pour nous saluer, et nous faisons la photo à trois. On rentre par Montigny ou s'arrête Salvatore, je raccompagne François juqu'à Plappeville et fonce sur Woippy.

Belle et agréable sortie en bonne compagnie, la dernière de l'année, ou je suis surpris de constater que j'ai roulé plus de 1250 kilomètres en décembre, ce qui me permet d'achever le challenge Strava du mois, ce qui ne m'arrive très rarement !
Donc 2015, c'est 11 162 kilomètres, 111 000 mètres de dénivelé pour 17 jours et 9 heures de vélo. Vive 2016 !

mercredi 30 décembre 2015

Dernière de l'année avec Bernard

Il se trouve que Bernard Wirth est le cycliste avec lequel je roule le plus souvent selon les statistiques Strava, j'ai roulé avec lui durant l'équivalent de plus de trois jours en 34 sorties. Et bien cette dernière de l'année c'est avec lui que je vais la faire. Mais je reste cependant "un loup solitaire" selon Strava !

Bernard dans un talus.
Parcours bosselé vers le sud de Metz avec la côte de Moivrons en plat de résistance et la côte de Bouxières-sous-Froidmont en dessert.
On part en endurance sans trop faire monter les pulsations, le brouillard est présent mais moins que mardi dernier. On sent que le soleil pourrait apparaitre, mais il ne vient point. La température est proche de zéro. Les relais se passent alternativement. Dans la côte de Moivrons, Bernard reste sur la plaque il monte en force, moi je le suit péniblement en cadence. Le point de vue au sommet de la bosse est bouché par le brouillard. On file sur Pont-à-Mousson, pas de butte de Mousson aujourd'hui.
La côte de Bouxières est escaladée au train puis on va s'enfiler la suite de toboggan jusqu'à Fey, en montant en force les talus qui se succèdent à un rythme régulier.
Bernard me laisse pour rentrer sur Cuvry, je termine bien cuit à Woippy.

Je finis l'année en passant le cap des 11 000 kilomètres (400 de moins que l'année dernière à cause de ma coupure forcée fin mai) avec 110 000 mètres de dénivelé.
Encore une petite nouveauté de Strava que je viens de découvrir : une vue en 3D des sorties effectuées, c'est joli mais ça sert à rien... lien ici





L'admirable coup de pédale de Bernard
Vidéo stabilisée, ralenti à 25%, correction colorimétrique, à regarder en full HD.

lundi 28 décembre 2015

Dans le brouillard, le cycliste est méfiant...

Marc qui s'échappe...
Ce lundi je rejoint Fabrice Boddaert qui organise une sortie avec trois triathlètes de Metz Triathlon, accompagné par Natale Barreca et Marc Bettoni. Je fais vingt kilomètres pour rejoindre le point de rendez-vous à Fey, le brouillard est épais et je sent que mes jambes sont encore endolories par la sortie d'hier. En attendant les derniers arrivants, j'ai le temps d'admirer le dernier vélo de Fabrice, un Giant Advanced CR 0 de toute beauté.
Au départ à Fey
Nous partons à 10h, pour suivre les petites routes du sud messin. Nous roulons prudemment car le brouillard est omniprésent, heureusement que nous avons quasiment tous des feux de position sur les vélos.
J'ai un peu de mal à mettre du rythme dans les côtes mais je parviens à suivre le groupe même si je reste en queue de peloton. Après Bazoncourt, à près de 300 mètres d'altitude, nous sortons de la poisse et un plein soleil nous réchauffe, nous sommes au-dessus de la nappe de brouillard. Le spectacle de la vue est impressionnant.
A Courcelles-Chaussy, je salue le groupe et rentre en direction de Metz sous le soleil. En
approchant de la vallée de la moselle le brouillard reprend le dessus et arrivé à Woippy c'est toujours le cas.
Total 87 kms en 3h05.

dimanche 27 décembre 2015

Peloton en rythme

Il fait frais ce matin, 3° température ressentie, on se rajoute une couche supplémentaire, contrairement à l'habitude prise ces derniers temps.
au départ
Nous sommes une vingtaine ce matin.
J'ai oublié la Gopro, c'est dommage. Le soleil perce rapidement la couche nuageuse, et nous voilà parti pour une boucle que j'ai exhumée des archives VS2M, un parcours crée en mars de cette année, une boucle qui va au sud de Metz, avec la côte de Ste Geneviève par Bezaumont et la côte de Bouxières-sous-Froidmont.
J'échange quelques mots avec Yvon Pellerin qui a bien récupéré de sa sortie d'hier de 150 km ! Il va cumuler 250 en deux jours, c'est pas mal...
Après Cheminot, je propose de faire deux groupes, mais personne ne semble vouloir scinder en deux notre beau peloton. François à beaucoup de mal à suivre faute d'entraînement. Il va finalement finir seul, hélas. On continue avec un petit vent de face sur la belle route départementale avec des virages et des "coups de culs" en passant par Nomeny puis on récupère le vent de dos au niveau de Dieulouard dans la côte de Sainte Geneviève (2,6 km à 4%), qui pour certains est une première.
Un morceau de cette belle matinée, photo Julien Stenger

On s'attend au sommet dans le village puis la descente rendu dangereuse car la route est mouillée. Dans les longues lignes droites qui longent la moselle, on file à presque 40 km/h.
a Sainte Geneviève

Puis brusquement on embraye sur la côte de Bouxières-sous-Froidmont (2,2 km à 4%), qui se monte sur la plaque pour ma part 50x23 où je bat mon record personnel de 21".
Suivent une suite de toboggans jusqu'à Fey qui permettent des relances, toujours portés par le vent de dos. Cette route est vraiment ludique.
Je passe rapidement sur le gros 4x4 qui dépasse en nous frôlant et par la même occasion éclabousse de boue tous les cyclistes du côté gauche.
On s'offre une belle partie de manivelle avec Florian et Julien pour tenter de rattraper le groupe devant en faisant monter nos pulsations assez hautes.
Après Fey on finit en trombe pour rentrer sur Montigny en tentant vainement de s'approcher du record de Levy Lepheimer lors du passage du tour de France en 2012, sur le segment Augny-Marly qui est de une minute sur un kilomètres soit à 60 km/h ! On en restera à 43 km/h.
Arrivé à Montigny, le temps de se saluer, je continue sur Woippy, au total 100 kms en 3h29 avec 900 de D+.
Des nouvelles de François, il a bien finis son parcours à son rythme, en s'offrant par la même occasion son premier 100 kilomètres !

jeudi 24 décembre 2015

Sortie Pères Noël

Florian, Salvatore et Natale
Ce 24 décembre la veille ne NoëL, encore de belles conditions climatiques pour rouler, je propose une sortie ciblée "force-vélocité" à laquelle se joignent, Florian, Salvatore et Natale.
On fait cinq fois huit minutes la vallée de Montvaux cadence,  50 tours/minutes, pulsations en dessous de 80%, et descente en vélocité 100/ 120 tours/minutes.
L'ambiance est studieuse, et l'exercice sera correctement effectué par les participants. Je remarque que les deux quinquas, Salva et moi, on monte plus lentement que les deux "jeunes". On essaye de respecter l'endurance et on surveille nos cardios.
On va bénéficier d'une belle lumière filtrée pat une petite brume. On ressent également que les automobilistes sont particulièrement nerveux, on n'arrête pas de se faire klaxonner.
La sortie sera finalement écourtée après ce bon travail de force, Salva et moi on décide de rentrer, tandis que Natale et Florian continuent vers Ars sur Moselle.
Le bas de la vallée de Montvaux



mardi 22 décembre 2015

Nouvel outil complémentaire à Strava


Développé par Marcelo Brivio, cet outil recense la plupart des statistiques issues de Strava. Une sorte de best-of annuel mais aussi qui prend en compte toutes vos données depuis l'inscription, ça ne sert à rien mais c'est ludique.
Ca permet d'établir un profil de coureur type connu ... Pour ceux qui me connaissent sur le vélo, je suis assimilé à Marco Pantani ! cherchez l'erreur ! les algorythmes qui moulinent tous ces chiffres ne sont pas encore assez affutés dirait-on ... Essayez par vous même : http://www.marcellobrivio.com/projects/strava-toolbox/

et merci à Matos vélo superbe site consacré au cyclisme sous toutes ses formes pour l'info !

(Après réflexion, les KOM pris en compte englobent ceux que j'ai fait à VTT, donc beaucoup de montées raides, ça doit expliquer mon Marco Pantani...)

dimanche 20 décembre 2015

Tranquillement vers l'est

Vue du lever de soleil sur la moselle...
Encore du beau monde ce dimanche à Montigny, une trentaine de participants motivés. Le soleil est voilé, il fait 8°. Je retrouve Florian Henn qui ne roule plus trop à cause d'une douleur au genoux récurente. François Adam qui peaufine sa préparation à l'étape du tour, malgré un emploi du temps professionnel chargé.

Sébastien Liberatore que je rencontre pour la première fois, qui nous rejoint à Vigy, nous sommes sur ses routes d'entraînement. On se connait comme "Stravaistes" mais on ne s'était jamais rencontrés, alors qu'il a lui aussi participé à la gentleman de Vigy. Et je revois Stéphane, avec qui j'avais roulé il y à 2 ou 3 ans, qui prépare également l'étape du tour. 


Jean Denis Becart et Sébastien Liberatore


Pierre Wechsler et Corentin Florence suivi de Florian Henn
et le reste du peloto
Comme j'ai roulé hier je reste dans le groupe loisir qui roule à un rythme pas trop élevé pour mes jambes du jour, et ça permet aussi ces rencontres... On roule vers Piblange. Belles routes départementales peu fréquentées, parcours nerveux avec successions de courtes bosses et de virages serrés. Puis cette côte dans la forêt de Saint Hubert sur une petite route étroite et parfois constellée de trous. Le paysage est superbe "on se croirait dans les Vosges", comme à dit Jean-Denis notre capitaine de route avec qui je reste en queue de peloton pour attendre quelques retardataires.

Après Aboncourt, une belle côte assez dure,
1,4 km à 6%, qui permet de faire monter les watts, pour ma part et de finir à 2" de mon record perso.

Alex et Stéphane



Le reste du parcours est une descente en pente douce vers Metz, avec un lèger vent de trois-quart face que nous faisons "en faisant tomber les dents" pour avoir une cadence de pédalage élevée.

On se sépare à l'approche de l'agglomération. Je continue un moment avec Jean Denis et Stéphane, puis je finis seul en direction du Saint Quentin qui m'attend. Montée au ralenti pour pas trop faire monter les pulsations. Comme je vois que les jambes suivent,  je décide de terminer ma sortie par la vallée de Montvaux jusqu'à Saint Privat, et puis de faire la belle descente de la vallée de Bronvaux que nous avions pris dans l'autre sens hier.
Au total 120 kms 1180 de D+ en 4h40.


samedi 19 décembre 2015

Rouler en décembre en cuissard court, samedi !

Soleil exceptionnel accompagné d'un bon 13° ce samedi 19 décembre, personne ne l'aurait imaginé ainsi.

Jérome et Jean Denis
Nous sommes une bonne trentaine au départ de Montigny à penser la même chose en se saluant, heureux de pouvoir profiter du temps clément digne d'un mois de mars. On décide de partir ensemble pour rejoindre la voie cyclable Charles le Téméraire jusqu'à Maizières-lés-metz.
J'ai le plaisir de retrouver des visages connus : Jérôme Kedryna que je n'avais plus vu depuis la sortie dans les Vosges de l'été dernier, Julien Stenger, mon partenaire de gentleman à Vigy et à Briey.
Julien et Natale

certains s'essayent au cyclo-cross
Le parcours, ludique, est ponctué de petits ponts, virages, passages étroits, bitûme recouvert de feuilles, promeneurs et pêcheurs qui nous obligent à une grande vigilance en roulant à 30 km/h sur cette voie verte longeant la moselle puis le canal.
J'échange quelques mots avec un gars sympathique, Martial qui nous rejoint pour la première fois. Il vient de Forbach en voiture et aimerait adhérer au VS2M, même si ça fait loin pour lui, il pourrait faire au moins une à deux sorties par mois avec le club. Un autre gars Boris, qui roule avec nous depuis quelques temps mais que je n'avais jamais rencontré.
Nous restons groupés jusqu'à Marange-Silvange, où dans la montée de Bronvaux le groupe "sportif" part devant, tandis que le groupe loisir monte à son train. Je reste dans celui-ci car je voudrais encore rouler demain, et pas trop entamer ma bonne forme du moment. Néanmoins, j'améliore mon record personnel de la montée à ma grande surprise...

Nous faisons une halte à Sainte-Marie-aux Chênes, pour attendre les retardataires, puis nous continuons au train avec un léger vent défavorable de 10 km/h, mais toujours sous un chaud soleil. A Gravelotte nous filons dans la descente vers Ars-sur-Moselle sur une route nouvellement goudronnée au rendement impeccable, qui nous permet de foncer à 60 km/h sans mauvaises surprises. Ensuite c'est le retour classique par Moulins-lés-Metz.
Christophe, Jean Denis et Quentin
Dans Longeville, un conducteur de très mauvaise humeur nous à d'abord klaxonné, dépassé et ralentis plusieurs fois devant nous, en pestant à grand renfort de gestes énervés. A un feu il baisse sa vitre et lorsque nous passons devant lui,

il nous "assaisonne" copieusement de phrases haineuses. Sa voiture au nom d'une société de vigiles me fait penser qu'il ne faut pas l'exciter davantage car il est peut-être armé, soit d'une matraque électrique, ou autre joyeuseté du même genre. J'ai toujours en exemple un ami et son frère qui se sont accrochés violemment avec un vigile qui avait un Taser, et qui s'en sont mal sortis, avec des blessures et des séquelles graves pour l'un d'entre eux.
Je suis plutôt pour l'apasaiment en général, se serait dommage de gâcher une fin de sortie à vélo pour un abrutis dans sa voiture...
Au total, 82 kilomètres en 2h55 et 437 de D+.

lundi 14 décembre 2015

Sortie en endurance, comme un dimanche !

Ce lundi est comme un dimanche. Midi pile, il fait un beau Soleil, température ressentie 2°. Route sêche, impossible de résister à l'appel de la route après un week-end sans vélo. Je prévois une sortie plein sud vers la côte de Delme, pour revenir vent de dos.
Un parcours sans réelle grosse difficulté mais constellés de petites bosses qui incitent au changement de rythme.
Je pars relativement doucement chaudement vêtu car même si la température
dans la côte de Delme qui se finit en raidar
sous abris est de 7°, dans le vent on approche le 0°.

La seule ascension est la côte de Delme, 5 km à 3%, montée irrégulière qui se termine par un raidar à 10% après Liocourt. L'avantage est que cette cette petite route est peu fréquentée est offre un beau panorama une fois arrivé sur la crête de la côte de Delme.
Les exercices de force/vélocité de la semaine dernière portent leurs fruits, j'ai un bon coup de pédale bien rond.
Le retour se fait par Rémilly, Laquenexy...
Je bifurque vers Peltre pour rentrer par Montigny et la rue du canal. Je pensais faire un Saint Quentin mais je lui préfère un demi-col de Lessy pour arrondir ma sortie à 1000 mètres de dénivelé, 114 kilomètres en 4h00. Bien fatigué en rentrant juste avant que le soleil ne se couche à 16h00.

lundi 7 décembre 2015

sortie solo : Charles le Téméraire

Une petite sortie en endurance, pour récupérer de celle d'hier. Il fait soleil ce 7 décembre, et presque 10°, pas de vent, inutile d'hésiter, je vais pédaler sur la véloroute "Charles le Téméraire" qui mène à Bruges en Belgique soit 400 kilomètres.

les étangs au nord de Woippy
Je ne vais pas aller jusqu'à son terme, mais juste "rouloter" dix fois moins soit une quarantaine de kilomètres aller-retour.
J'en profite pour faire quelques images avec la gopro et quelques exercices de forces et de vélocité.
Je remarque que la température baisse de 3 degrés en roulant au bord de la moselle, l'humidité entretien la fraîcheur.
Lorsque je retourne dans les terres je sent une nette différence. La route étant pratiquée par les tracteurs, je constate bien vite que je serai obligé de laver mon vélo à grande eau pour retirer toute la boue.

Une bonne sortie vivifiante par une relative douceur, qui m'a bien fait récupérer.

dimanche 6 décembre 2015

sortie tonique avec le VS2M

Cela fait deux semaines que je ne peux rouler avec le club pour raison météorologique, trop de pluie et de vent, et puis aussi la flemme pour se lever à 7h00 le dimanche, mais ce matin la température est de 2°, pas de pluie ni de vent et un superbe lever de soleil sur la moselle lorsque je me dirige au point de rendez-vous.
Lever de soleil sur le pont du boulevard Saint Symphorien

J'ai roulé la veille en prenant soin de ne pas monter dans les pulsations et de soigner mon coup de pédale en vélocité. Cet hiver, je me décide à cibler les thématiques de mes sorties : endurance de force, force sur-maximale, vélocité...

Nous sommes assez nombreux, une bonne vingtaine. Deux groupes, Jean Denis Becart s'occupe du groupe loisir et Bernard Viennot du groupe sportif dans lequel je suis. Aujourd'hui, ni Marc Bettoni, ni Pierre Wechsler (nos deux flêches) ne sont présents, je les adore mais je sais qu'ils ne vont pas imprimer un "train d'enfer" dans la vallée de Montvaux par exemple...
On part d'un bon rythme juste ce qu'il faut pour se mettre en jambe. J'ai le plaisir de revoir Florent qui est en phase de reprise ainsi que Bernard sortant d'une coupure de deux semaines.  Les deux gaillards affichent une belle forme !

Salvatore m'explique qu'on devrait organiser une "formation Strava"
pour découvrir tous ses aspects les plus cachés, à suivre...
La vallée de Montvaux jusqu'à Saint Privat se monte au train sans que je soit dans le rouge. Quelques nappes de brouillard glacé apparaissent quelquefois sans perturber notre visibilité. Sur le plateau on descend vers Sainte-Marie à fond, avec un petit vent défavorable de trois-quart face. On continue sur Briey, où l'on va emprunter le parcours de la gentleman de Briey que certains d'entres nous on couru en octobre dernier. Puis dans Briey on tourne vers le sud en direction de Jarny. Le vent devient de plus en plus gênant mais comme il ne dépasse pas les 15 km/h il reste supportable. Je vais particulièrement le ressentir à la sortie de Ville-sur-Yron, où mal abrité je vais me prendre quelques rafales... On se dispose en éventail mais comme des voitures surgissent en sens inverse, cette formation à ses limites... on ne prend pas de risques...
A Montigny, en descendant du parking de la piscine

Après Mars-la-Tour, la longue montée vers "Les Baraques" je vais mieux m'abriter, merci Yvon !
On se réserve pour l'ultime grimpée, la Croix Saint Clément côté ouest qui est redoutable en fin de parcours. Cette fois-ci, on a le vent dans le dos. Je constate que j'ai perdu dés qu'il faut mettre de l'intensité dans les pourcentages élevés, mais je parviens à m'accrocher et faire la montée à une minute de mon record personnel. La descente toujours prudente avec ses deux virages en épingle à cheveu et un revêtement de bitume qui laisse à désirer.
On finit à 40 km/h sur les longues lignes droites qui mène à Moulins-lés-Metz.
Je rallonge la sortie en accompagnant Loïc Trouillot et Arnaud André qui rentrent sur Hagondange, pour faire le Gran Fondo de décembre : 101 kms, 800 de D+ en 3h29, soit 29,3 km/h de moyenne.

mardi 24 novembre 2015

Deux récits inédits de l'été dernier... encore un peu de soleil...

Je livre deux récits inédits, à peine romancés, de deux de mes sorties "Avignonaise" l'été dernier, pour nous replonger dans le chaud soleil d'août.



13 Août
Le Gard ou le Vaucluse ? J'hésite alors que je suis sur le vélo longeant le Rhône en remontant vers le nord sur la rue Frédéric Mistral dans le Gard, mais le Vaucluse m'attire, il suffit que je passe le Pont Edouard Daladier pour glisser sur les petites routes qui mènent au Lubéron. 
Je préfère continuer vers le nord puis l'ouest pour rejoindre Saint Laurent des Arbres, Tavel, Lirac, pousser une pointe sur Valliguières. Le paysage est vallonné, de petits côteaux, exposés plein sud couvert de vignes, le terrain semble crayeux voire sablonneux par endroits. Traces d'une ancienne mer ?

Routes plus en faux-plats qu'en véritables bosses, le mistral du nord me ralentis fortement. J'explore un territoire inconnu de moi. L'agréable sensation de rouler pour la première fois sur ces routes désertes me donne des ailes. A Tavel, 1er rosé de France, c'est le début de la route des vins. 

Peu après le village de vignerons, je croise un cycliste vêtu de rouge, qui tourne les jambes lentement, comme s'il faisait de "la force", je constate qu'il est d'un âge avancé, la peau burinée et tannée comme un vieux cuir,  il est coiffé d'un étrange turban noir. Il est décharné et malgré sa faible cadence de pédalage il fonce sur son un braquet énorme, pas du tout gêné par le vent. Intrigué, je décide de le suivre. Je fais demi-tour et le garde en ligne de mire à cinq-cent mètres. 
Il progresse, insensible au dénivelé, régulièrement sans à-coups, sans se déhancher, comme un avion silencieux. Le gars laisse derrière lui une odeur de vin. 
A un moment dans une côte un peu plus pentue, il éructe violemment, pousse un râle prolongé et s'arrête. Il descend de sa machine. Il ne semble pas faire de malaise, reste droit, se retourne dans ma direction. Je m'arrête à dix mètres de lui. Il me regarde d'un air menaçant. Je risque un "bonjour". Il crie dans une langue inconnue. Il m'engueule comme si j'étais une menace pour lui en faisant de grands geste avec ses bras. 
Je tente de le calmer par des mots de appropriés, je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais sa fureur redouble. Je remonte sur le vélo et reprend ma route. 
J'entend le gars qui continue à m'invectiver. Je me dis qu'il doit avoir un grain. 

Au bout d'un kilomètre, je repars en arrière trop curieux de retrouver cet étrange animal. Mais plus de traces. Il a disparut, et je ne sais pas où car il n'y a pas d'autres routes perpendiculaires sur une dizaine de kilomètres et il est vain de vouloir rouler dans la terre avec un vélo de route. Je regarde dans les fossés, imaginant le retrouver en train de faire la sieste, mais personne.

Quelques jours plus tard, faisant des recherches sur le web, je tombe sur la biographie d'un coureur algérien des années cinquante, Abdel-Kader Zaaf, qui fit plusieurs fois le Tour de France. Il fût célèbre à cause de sa prétendue ivrognerie. Un jour de grande chaleur, lors d'une étape, un vigneron lui passa une gourde. Le pauvre se renversa le contenu sur la tête et sur la nuque en s'aperçevant trop tard que c'était du vin. 
Sa réputation était faite. 
La photo que je regarde est en tout points ressemblante avec le gars que j'ai croisé sur la route. Hors il est décédé dans les années quatre-vingt !
J'ai vraiment croisé le fantôme d'Abdel-Kader Zaaf sur la route des vins de Tavel ! 


16 Août
Je rencontre "les amis cyclistes d'Avignon" un dimanche matin à 7h30 sur le lieu de départ de leur entrainement, boulevard de Sixte. Ils sont huit, et rapidement je lie connaissance avec des gars qui ont approximativement mon âge. Des quinquagénaires en bonne forme physique, à l'accent chantant du sud ce qui donne une tonalité particulière aux conversations, j'ai cette impression d'être dans un film de Marcel Pagnol. La route est étroite et sinueuse. Nous roulons dans une sorte de bocage à l'abris du Mistral. Pour donner encore dans la couleur locale, la végétation de la plaine fait bientôt place à l'herbe jaunie et sèche, d'une garrigue où perce de la rocaille. Le mont Ventoux se rapproche mais nous ne l'escaladerons pas. 
Michel, me raconte ses mésaventures de coureurs de 1ère catégorie dans les années quatre-vingt, lors du circuit des Mines en Lorraine, lorsqu'en plein avril sous la neige, il décida d'abandonner transis de froid. 

Nous grimpons le col de Murs, dix kilomètres à 4%. Ce n'est pas le plus dur que j'ai grimpé cette année, mais il invite à la relance sur de grands développements et le mistral pousse à le monter vite. Je profite de ma fraicheur physique pour me détacher du groupe, qui à déjà roulé la veille, mais je n'ai pas l'aisance suffisante pour accompagner les trois meilleurs qui sont déjà loin devant.
Ensuite le col de la Ligne ; il porte ce nom suite à la grande peste du 18e siècle qui avait contaminé Marseille, un murs de pierre sanitaire (ou ligne) fût érigé pour empêcher la propagation de la maladie, un des passages solidement gardé était ce col. Nous y passons aujourd'hui en constatant quelques grosses pierres qui jonchent le sol. Dans la descente, nous admirons la superbe vue sur le Ventoux, mais une suite de virages en épingles à cheveux oblige à garder les yeux fixés sur la route, car des gravillons rendent l'adhérence des pneus aléatoires. 

Je pense à La Planche des Belles Filles dans les Vosges, que j'ai escaladé au mois de juillet dernier, la douleur musculaire que j'ai ressenti pour parvenir au bout de ce mur à 13% qui clôture l'ascension, la force mentale que j'ai dû employer pour arriver au bout, car c'était le quatrième col de la journée. Mon corps s'en souviens et cette "trace" me sert maintenant de balise pour me guider lorsque je suis dans des pentes qui paraissent insurmontables. C'est le souvenir de cette force là qui me donne des repères lorsque j'ai monté le Ventoux sereinement, sans me mettre dans le rouge. Garder en soi les seuils de douleurs pour les réutiliser dans son effort, c'est bien le propre de l'entraînement.

Rouler à plusieurs permet également de se transcender. Même si les compagnons de routes sont souvent meilleurs grimpeurs que moi, ils invitent à se dépasser, ou quand ils sont très expérimentés, à ne pas les suivre pour ne pas y perdre d'énergie. A la fin, tous le monde se retrouve au sommet pour souffler, et refaire l'ascension, chacun de son point de vue, comme un partage d'expérience bienvenu pour exorciser les difficultés ressenties. 

Le vélo comme expérience solitaire et partagé en groupe, une équipe ou un club, devient presque plus léger à vivre au vu des difficultés de la météo ou du relief du parcours. Le temps s'écoule différemment lorsque l'on échanges assis sur la selle. On se perd dans la conversation, les kilomètres défilent plus vite, et l'on est tout surpris de se retrouver à l'endroit que l'on croyait plus éloigné. Les bavards dit-on sont souvent issus du sud de la France. Les amis cyclistes d'Avignon sont de ceux là. 

Les quatre heures vingt de roulages en leur compagnie m'à semblé être deux fois moindre ce dimanche là !

samedi 21 novembre 2015

Bilan 2015... des bonnes et des moins bonnes...

Cette année 2015 à été pleine de rebondissements inattendus, avec de bonnes surprises et d'autres plus désagréables avec l'envie, cette année, de passer aux grands parcours des cyclosportives, découverte en petit format l'année dernière.
Mon objectif fut bouleversé par une mauvaise chute, entraînant une luxation acromio calviculaire, et par la même occasion m'obligeant à une convalescence de 15 jours fin mai, au plus mauvais moment de l'année.
Heureusement que j'ai pu trouver d'autres sources de motivations pour pimenter ma deuxième partie de saison.

Donc en janvier, je m'entraîne avec l'idée de faire le grand parcours des 3 ballons, avec en guise de préparation, un mois avant la Route Verte. Pour me préparer à cette dernière, question rythme, je participe à une course Pass'cyclisme de 50 kilomètres, où je ne finis que dans le deuxième peloton néanmoins assez content de ma prestation.

Ensuite les sorties club m'aident considérablement à trouver le rythme, dont une qui me reste en mémoire où je met à profit, avec les copains, les bonnes sensations du moment. L'émulation est certaine, mon coeur monte haut en pulsation lors des sorties club, tandis que je m'applique à travailler force-vélocité et fractionné en solo sans oublier la récupération active. La Route Verte se déroule par une belle journée, avec vingt réprésentants du club, mes sensations d'après course sont mitigées.
Les meilleurs moment de 2015

Après la Guy Cividin est ma mésaventure, arrêt forcé, je ne peux plus prétendre à participer aux 3 Ballons.

En juillet, toujours avec le club, je participe à une belle sortie vosgienne qui me fait penser que la montagne est belle mais dure pour le cycliste que je suis, accompagné de gars de haut niveau...

Les vacances se prépare et au mois d'août je m'offre une "trilogie avignonaise" avec un mont Ventouxune belle sortie avec "les amis cyclistes d'Avignon" et une découverte de nouveaux territoires propices au vélo.

Je prépare doucement la cyclosportive la Charlie Gaul qui se déroule le 7 septembre, où je découvre le grand parcours particulièrement casse-patte d'où je ressort bien fatigué et avec un sentiment mitigé

Des projets de Gentlemen se profilent pour la fin de saison. Je n'ai jamais participé à ce genre d'épreuve et ça m'excite de me préparer pour des contres-la-montres de moins de 30 kilomètres en duo. Je dois faire équipe avec Martin Schiltz, mais il se casse la clavicule lors d'une chute à VTT.
Un autre copain, futur adhérent du club, Julien Stenger se propose. Pour une première, à Vigy, La Marcel Hocquaux, cela se passa au mieux pour notre duo.
Pour la seconde, la gentleman de Briey, avec un niveau plus relevé, on fit assez bonne figure.

Les sorties se succèdent en octobre/novembre profitant de la douceur. Les moyennes horaires augmentent par la même occasion dans le groupe loisir sportif/compétition. La fin de saison approchant, avec les mauvais jours, je commence à rouler moins et à fréquenter le groupe loisir un peu plus souvent mais avec un égal plaisir !

Pour finir ce bilan, je trouve que cette saison m'à révélée quelques possibilités encourageantes pour le futur. Les entrainements ciblés, seul et avec le club, ont eu un réel bénéfice, et la progression s'en est ressentie.
Je peux me projeter sereinement sur l'année 2016, ou l'objectif annoncé est l'étape du Tour entre Megève et Morzine, 150 kilomètres avec 3800 de dénivelé le 10 juillet, avec une belle représentativité du club, puisque nous serons une vingtaine. D'ici là je pense faire quelques courses FFC, La Route Verte, l'Alsacienne nouvelle cyclo dans les Vosges...
et place aussi à l'improvisation de dernière minute...


dimanche 15 novembre 2015

Il a tant soufflé que nos "moteurs" ont chauffé !

Ce dimanche matin, je sais en me levant que la sortie va être dure, le vent annoncé est de 35 km/h avec des rafales à 50 km/h, venant du Sud-Ouest, ça tombe bien, Bernard à prévu un parcours qui nous fait partir vent de face durant les cinquante premiers kilomètres, route de Nomeny, ponctuées de courtes bosses rendues bien cassantes avec ce vent.
Mickael et Arnaud
Il y a au départ une bonne trentaine de personnes. Nous respecterons une minutes de silence en hommage au victimes des attentats de vendredi.

Puis notre groupe dit "sportif" démarre... Une demi-heure plus tôt, le groupe "compétition" est aussi parti. Quant au groupe "Loisir" ils partent à 23 avec Salvatore comme capitaine de route.

Nous sommes, cinq, Bernard Viennot, Sylvain Khaous, Arnaud Kremeur, Philippe Schaff et moi.
On va très vite goûter aux joies de la formation dite "en éventail" pour lutter contre ce vent de trois-quart face. Malheur à celui qui se trouve éjecté de l'abris, car il perd rapidement du terrain sur le groupe. Mais on parvient à bien se relayer malgré ce flux de travers qui fait tanguer le vélo.
Avant Nomeny, on va rejoindre Christophe Cartigny qui peinait seul face au vent et qui est bien content de pouvoir prendre nos roues. Encore un futur VS2M...
Christophe et Bernard

Après Nomeny on tous se retrouver "collé" à la route durant quelques kilomètres plafonnant à 18/20 km/h.

Puis le sympathique Mickaèl Cosserat qui nous cherchait, nous rejoint pour nous accompagner durant quelques temps, puis il bifurque à Cheminot.
Avec le vent dans le dos on va retrouver du plaisir à rouler et à prendre des relais pour rejoindre la banlieue de Metz.


Au total une sortie de 103 kms , 750 de D+ à 29 km/h de moyenne.

vendredi 13 novembre 2015

Autour de Delme

Pour une fois, étant obligé d'aller à Delme, village de mon enfance, j'en profite de la matinée pour emporter mon vélo dans le coffre de la voiture et aller rouler sur un parcours préparé à l'avance sur Strava, avec dans l'idée de reprendre certaines routes de mon enfance, lorsque je me rendais en 3e tous les jours au collège d'Aulnois-sur-Seille à vélo, soit 18 kilomètres aller/retour. Et puis d'autres petites routes peu fréquentées, sauf par quelques tracteurs, bien vallonées en profitant de la côte de Delme. Du coup je crée un segment qui propose une montée longue de 4,5 à 4% de moyenne qui finit quasiment au bout de la route carrossable après Liocourt. Ca se finit en impasse, il suffit de redescendre de 500 mètres pour rattrapper le route de Juville. Une partie du parcours est rendu difficile par un vent d'ouest défévorable de 20 km/h.
au bout de la route après Liocourt
Ce territoire est vraiment propice au vélo de route, avec des parties assez techniques, des virages serrée en descentes, des montées courtes, des reprises en bosses, et pas de circulation pour déranger le cycliste.


mercredi 11 novembre 2015

VS2M, peloton des grands jours !

Ce matin de 11 novembre, au rendez-vous, nous sommes pas moins de 38 participants au départ ! 
Il fait 9° et nous allons profiter de ce jour férié pour aller rouler dans la Meuse en direction 
des Eparges lieu célèbre pour la bataille qui y fut livrée en novembre 1914, je cite Wikipédia:
Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les Allemands s’acharnent pour la possession de la crête, et les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles, se renouvellent pendant une période de cinq mois dans les conditions les plus pénibles. 
Egalement, le groupe 1 a prévu d'aller visiter la tombe d'Alain Fournier, écrivain connu pour son unique roman "Le grand meaulnes", qui fût inhumé dans la nécropole de Saint Rémy la Calonne. 
A la sortie de Gorze, Jean Denis motive les troupes
En ce jour commémoratif, nous décidons de scinder cet énorme peloton en deux : le groupe 1 dit "groupe compétition" partira en tête à quatorze pour un grand parcours de 110 kilomètres, et les autres, à vingt-quatre, à un rythme moins soutenu pour une boucle de 80 kms, avec notre président Jean Denis comme capitaine de route. 
Je décide de suivre ce groupe pour pouvoir rentrer avant midi. Comme les niveaux sont disparates, on prend bien soin des cyclistes qui décrochent en allant les chercher dans les bosses ou en les attendant au sommet. 
Greg et Eric se marrent
Je discute avec Eric qui me raconte son infarctus l'année dernière, survenu lorsqu'il roulait à vélo, et comme il n'était pas seul il pu être rapatrié aux urgences pour passer au bloc opératoire. C'était un cycliste fumeur, ce qui est une des causes de son accident cardiaque. Depuis, il à pu participer cette année aux Tour des Flandres et à d'autres randonnées et cyclos. Malgré ses "beta bloquants" qui limite ses pulsations hautes, il arrive bien à suivre lorsque le rythme s'accroît. 
Une vue du peloton Zac d'Augny

On roule ainsi jusqu'à Saint Julien les Gorze où à l'initiative de Jean Denis on fractionne le peloton en deux : un fera le retour sur Metz sur un rythme rapide, l'autre, plus lent.
On se retrouve à environ une quinzaine, et en prenant des relais file montante/file descendante et on va foncer sur les 23 kilomètres restant à 38/40 km/h de moyenne, se faire plaisir à simuler des accélérations jusqu'à Moulins les Metz, avec Bernard Viennot qui va nous placer quelques belles banderilles ! Belle sortie en groupe avec des nouveaux visages de tous âges. La vidéo est longue cette fois-ci car j'ai essayé de montrer le plus de participants possible.
Au total 100 kilomètres, 500 de D+ à 31 km/h de moyenne.

dimanche 8 novembre 2015

Campagne mosellane comme au printemps

Ce dimanche il fait 10° au matin. Comme je dois être rentré pour 11h00 je suis parti plus tôt à 7h40, pour faire un passage au col de Lessy et rallonger de 20 kilomètres, lorsque j'arrive à 8h30 au point de rendez-vous à Montigny.
Nous sommes une bonne dizaine au départ du parcours préparé par Bernard qui va nous emmener au sud-est de Metz.
au départ
Comme de coutume ça démarre fort après Courcelles-sur-Nied dans la bosse sur une ligne droite.
On décide de ralentir pour attendre les copains.
A Rémilly, je quitte le groupe et continue seul, il est déjà 9h30. Je roule sur des routes peu fréquentées en m'appliquant à monter en  cadences les petites bosse qui ponctuent le parcours.
A Cheminot je rentre sur Metz en gardant le même rythme. Il fait soleil et une douce chaleur commence à venir. J'arrive pile pour 11h00 avec 100 kilomètres, 680 de D+ à 30 km/h de moyenne.
Sur la route de Rémilly

dimanche 1 novembre 2015

Au coeur du brouillard, les pulsations montent

Départ 8h30, environ 4°, brouillard bien humide, sale temps pour rouler mais les plus motivés sont là : Bernard Viennot, Jean Marc Henault, Natale Barreca, Pierre Wechsler, Louis Bohan, et nous rejoignent sur la route, Régis Lhermite et un gars que je ne connais pas.
Pierre, Bernard, Natale
On roule plein sud. Les petites bosses sur la route après Lorry Mardigny sont escaladées au train. Le gros morceau est la côte de Montauville, 4,8 à 3%.
Elle se monte sur la plaque, et nos vaillants compétiteurs placent une banderilles pour s'échapper et se faire avaler par le brouillard particulièrement épais dés qu'on monte.
Je reste avec Jean Marc et Bernard, avançant à notre main.
Je vais puiser dans mes ressources pour maintenir l'allure. Après cinq jours sans rouler je me trouve un peu limite dés qu'il faut mettre de l'intensité.
Après Montauville, une petite série de "toboggans", dont on ne voit pas le bout qui disparaissent dans l'épais brouillard. On roule ainsi en prenant des relais.
J'ai maintenant les jambes bien dures.
Sur le retour vers Metz, Bernard va nous placer quelques belles accélérations.
Au total 109 kms en 3h30, 840 de D+ à 31,3 de moyenne.

lundi 26 octobre 2015

Gravillons (le guidon dans la tête)

Un site passionnant sur le vélo sous tous ses aspects que je viens de découvrir lors d'une pérégrination sur internet : http://gravillon.net/ 
Différentes rubriques qui laisse la place à la littérature, des récits, des instantanés...
Je recommande fortement, prendre le temps de parcourir cet espace dédiés à notre passion, au retour d'une sortie Gran Fondo par exemple...

dimanche 25 octobre 2015

Automne et brume sur la meuse

Départ à 8h30, il fait relativement doux 10°, juste un petit vent d'ouest. Nous sommes sept au départ, Bernard Wirth, Natale Barreca, Jean Marc Henault, Marc Bettoni, Jean Denis Becart, qui s'occupera du groupe loisir découverte et moi.
Bernard nous a préparé un parcours plein-ouest direction la meuse, jusqu'à Hannonville-sous-les côtes, puis retour vent dans le dos avec la Croix St Clément dans le final. On commence par la vallée de Montvaux qui sera escaladée à bonne allure, je bats mon record perso vieux de plus d'un an.
Marc donne le tempo. Sur le plateau, en emprunte des départementales désertes, avec ce petit vent de face qui nous freine un peu.
Jean Denis, Jean-Marc, Bernard, Natale, Marc

Marc nous quitte car il doit rentrer. Du coup le rythme baisse un peu, ce qui n'est pas pour me déplaire. On passe devant le superbe château de Moncel du XIIe siècle mais qui fût refait au XVIIIe.
Bernard nous guide au son de sa voix rocailleuse et nous annonce les intersections et changements de direction.
Régis Lhermitte nous rejoint, il vient de Jarny et connait notre club depuis quelques temps.
La meuse est belle et triste à la fois lorsqu'on aperçoit au loin les côtes dans le brouillard.
Nous filons bon train.
A St Maurice, nous tournons à gauche et vent de dos nous fonçons à 40 km/h en prenant des relais à tour de rôle. Arrivés à Gorze, nous escaladons la Croix St Clément, sur un tempo assez rapide. Bernard arrive au sommet le premier suivi de Régis. Jean Marc, Natale et moi arrivons dans le même temps, moi à 17 secondes de mon record perso.
La descente est dangereuse mais comme la route est sèche, Natale et moi pouvons lâcher les freins.
Sur la route du retour entre Novéant et Moulins, nous rattrapons un gars roulant à VTT avec des pneus slicks et un gros sac à dos. Il parvient à prendre nos roues alors qu'on est entre 38 et 40 km/. J'échange quelques mots avec lui, il s'appelle Philippe (si je me souviens bien) et il serait intéressé de tenter une sortie d'entrainement avec nous la prochaine fois...
Je termine seul direction Woippy. Plutôt bien en jambe malgré la promenade à pied de 8 kilomètres la veille. Au total, 117 kilomètres 800 de D+ à 30,9 km/h.


lundi 19 octobre 2015

Des instants de bonheur partagés

La fin de l'année approche... la froidure automnale motive à se replonger dans mes images...
Je ne peux résister à l'envie de retracer nos sorties en club.
La "Gopro" fixée sous la selle, mon "vélo-caméra" à surpris ces instants de bonheur partagé sur le bitume.

Entre neige et canicule
Ensembles en coeur
Comme des libellules
Jouons à faire le coureur


dimanche 18 octobre 2015

Sortie VS2M dans la froidure automnale

8h30, 5° ce dimanche matin, l'air est humide. Nous sommes huit : Marc Bettoni, Natale Barreca, Jean Marc Henault, Loïc Trouillot, Bernard Viennot, Bernard Wirth, Pierre Wechsler et Jean Denis Becart qui comme à son habitude nous accompagne quelques kilomètres avant de retourner au point de rendez-vous pour prendre en main le groupe loisir découverte à 9h00.
Un beau parcours cassant parsemé de petites côtes. Nos compétiteurs vont imprimer un rythme soutenu. Je remarque que je suis pas en super forme, je plafonne vite dans les bosses, incapable d'accélèrer sans raisons apparentes.
Au bout de deux heures, à Hémilly, voyant "le peloton des copains affutés" au loin, les deux Bernard et moi on décide de couper notre effort et de suivre le parcours prévu, nous pensions qu'ils s'étaient trompés. On verra plus tard qu'ils avaient eu raison !
On se retrouve entre "tontons flingueurs". On continue ainsi à trois durant environ trois quart d'heure, puis devant être rentré pour midi, je vais au plus direct pour rentrer sur Woippy.
Pas de bonnes sensations, les jambes lourdes, je suis un peu déçu de ma sortie.

Au total 102 kms, 950 de D+ à 28,4 km/h.


dimanche 11 octobre 2015

Cycliste du dimanche : Michel

Je connaissais déjà la réputation de Michel "cycliste au long cours" à travers Strava où j'ai commencé par suivre ses parcours. J'ai fais sa connaissance cet été. Il sortait une semaine plus tôt d'un Paris-Brest-Paris, soit 1200 kilomètres en 52 heures, et tranquillement il faisait de l'endurance de force dans les côtes, sur le Circuit des côtes de Moselle, randonnée cyclotouriste de 130 kilomètres.
Je l'ai revu par la suite, pour sa sortie la plus courte de l'année, la gentleman Marcel Hocquaux, 23 kilomètres ! J'ai pensé que de toute façon pour suivre Michel, mieux valait le faire court, car je ne me vois pas l'accompagner sur ces longues distances qu'il affectionne !

Michel Aubriot, né en 1963 à Nancy, je vis dans la région messine depuis 1984, où j’ai été embauché chez PSA à Tremery. La SMAE (Société Mécanique Automobile de l'Est) à l’époque,  produit une grosse partie des moteurs essence et diesel du groupe. J’habite dans l’est Messin depuis 1989 à Courcelles Chaussy.

- matériel utilisé, marque du ou des vélos, roues, composants, gps…
Coté vélo, si je passe sur mon premier qui était un tricycle rouge avec une benne, je me souviens d’un randonneur vert qui n’avait pas de compteur… 
Quand j’ai commencé à bosser j’ai acheté un beau vélo, Peugeot bien sûr, en tubes Reynolds, mais il a fait plus d’heures de crochets de garage que d’heures de route… 

Un jour de 1999, lors d’une discussion café avec les collègues voilà qu’il nous prend l’idée un peu folle de s’entrainer pour faire ensembles le grand parcours de la fête d’été de la SMAE : 87 km !!! J’ai donc ressorti mon beau Peugeot et commencé l’entrainement, aujourd’hui je dirais en dilettante, je ne roulais que le weekend et encore pas tous. En septembre nous nous sommes retrouvés à une demi-douzaine de copains et nous avons réussi à boucler ce grand parcours, plus ou moins frais à l’arrivée mais ensembles. A la fin de cette saison j’avais parcouru 2700 km. Le Virus s’était introduit.
Ludovic Denis et Michel Aubriot, départ de la gentleman Marcel Hocquaux,
photo : Christine Aubriot

 En 2000, première cyclosportive, la Meusienne sur le petit parcours, une horreur, je n’étais qu’une crampe à l’arrivée. En fin de saison je rachète un nouveau vélo, d’occasion, un Peugeot encore avec un triple plateau, je le trouve super.
Et le carbone fait son apparition, enfin je le découvre, et je craque pour un Look 461, quelle différence de confort par rapport au tout alu !! Vélo équipé en Campa 10V et roue Ksyrium SL.
Je vais garder ce Look, jusqu’à ce que Jean Charles Martin me propose un cadre nu, un BMC top gamme lors de la vente de son magasin. Une bête de course. Par contre une voiture au carrefour du petit marais, près de Sainte Barbe stoppa sa carrière brutalement. 
C’est un "Cervélo R3" qui retient mon attention, toujours un cadre seul sur lequel je transfère mes composants. J’ai toujours tenu à faire tout, ou presque, moi-même sur mes vélos. La garantie servira à deux reprises, le boitier de pédalier se désolidarisait du cadre, la troisième version a bénéficié de la nouvelle technologie "Presfit" mais qui m’obligea à changer le pédalier et mon choix se posa sur un "Rotor 3D". Le changement du 2° cadre avait été l’occasion pour moi  de passer aux 11 vitesses, toujours en Campagnolo.
En 2012, changement de vélo complet suite à la rencontre un peu forcée avec un Hollandais en cabriolet alors que je descendais le col d’Allos. La route était étroite, de son coté il y avait le vide et le temps que me rende compte qu’il ne se serrerait pas, "et PAF !" le cycliste.
Mon choix s’arrêta sur un "Trek Domane" que j’avais pu tester à l’Alpe d’Huez, encore plus confortable que le "R3" qui était déjà très bien placé. Je repart toujours en "Campa", toujours en "Ksyrium" mais à boyaux. 

Coté compteur, après quelques essais de version avec altimètre, mon choix s’est porté sur des "Polar", un "710" dans un premier temps et depuis pas mal d’année maintenant un "CS600". Et depuis trois ans maintenant, je le complète par un GPS, un "Bryton 50" que je prends quasiment systématiquement. Quel confort lors de mes longs périples par rapport aux cartes ou au fiches plastifiées.
Pour l’hiver, j’ai également un home trainer, un "Tacx" sans fil qui me permet de contrôler mes séances sans me poser de question. Ce sont systématiquement des séances que je me programme avec contrôle de la puissance. Je travaille beaucoup la vélocité sur cet engin, alors que sur route je suis plus en force (sauf en cyclo).

Autre accessoire, indispensable à mon avis, à la pratique du vélo, le téléphone. Il s’agit d’un "Sony Xpéria Z1" qui a retenu mon attention pour deux raisons essentielles : Il est étanche, ce qui est pratique dans notre sport et autre détail, il a un bouton déclencheur photo externe … prendre une photo avec l'écran tactile n’est pas des plus aisé, surtout avec les gants hiver.
J’ai également pour certaines occasions un appareil photo, lui aussi étanche, GPS et antichoc. Je l’avais acheté pour ma traversée des Pyrénées en 2014, le positionnement GPS est idéal pour retrouver le lieu de prise.

- combien de kilomètres par an roules-tu ? 
Actuellement, une année normale, ce sont environ 12 à 13000 kilomètres que je parcours. Une année à "Paris Brest", je frise les 15000.

- utilise-tu des sites web communautaires dédiés aux cyclistes pour mettre en ligne tes parcours : Garmin Express, Strava, Endomondo…
Depuis trois ans maintenant, je reporte mes sorties sur "Strava", la première année ce ‘était pas systématique, mais depuis 2014 j’ai quasi l’intégralité de mes sorties, quand je ne prends pas le "Bryton" c’est avec le GSM que j’enregistre mes sorties.
Finisher du Trirhena 2014 : 1000 km
- souvenirs d'enfances lié au sport ou au vélo ?
Comme je l’ai écrit au-dessus il y a mes deux premiers vélo et ensuite j’ai eu un "Nancia" orange (je suis originaire de Nancy) et avec ce vélo quand j’étais ado je roulais avec mon père. Nous avions une maison de campagne dans la Meuse près de Commercy où mes grand parents habitaient et nous partions de Nancy avec mon père pour rejoindre la meuse en vélo alors que ma mère venait avec la voiture, nous avions fait quelques sorties de 100 km autour de cette maison de Cornieville et j’avais déjà pu monter à l’époque un clone du Mont Ventoux (que je ne connaissais pas encore) : la butte du Montsec… une véritable montagne pour moi.                                               

- as-tu pratiqué un autre sport avant le vélo ? et pratiques-tu un sport en même temps que le vélo ?
Mis à part ces quelques randonnées, je n’ai eu aucune activité physique sportive jusqu’à ce jour de 1999 où nous avions décidé de faire ce grand parcours de la fête d’été de la SMAE.
J’ai pratiqué quand même un sport pendant trois saison : le sport auto en rallye de 1986 à 1988 sur "104 ZS groupe F", une catégorie prototype où pratiquement tout était permis dans le respect d’un poids minimum et de la cylindrée. Cette voiture, comme le vélo, je l’avais montée entièrement moi-même.
Sinon le vélo est mon seul sport auquel j’ajoute un peu de home-trainer et de musculation en hiver puisque je ne roule pas en semaine quand l’heure d’hiver s’installe.

- a quel rythme pratiques-tu le vélo ?
Pendant l’heure d’été, ce sont en principe deux sorties de 50 km en semaine le soir après le boulot et deux sorties le weekend un peu plus longues. Je ne sors pas quand il pleut en principe. Ce qui fait une moyenne annuelle d’une sortie un jour sur trois. Sachant que toutes les vacances sont prises avec le vélo et là tous les jours le vélo a le droit de prendre l’air.

- fais-tu de la compétition et si oui, fais-tu partie d'un club ? 
Je ne fais pas de compétitions, j’ai testé deux courses FFC mais je n’ai pas accroché. Je préfère et de loin les cyclosportives de montagne. Je ne fais pas partie d’un club actuellement mis à part celui du Comité d'Entreprise de l’usine où je m’occupe des sorties sur les cyclosportives. Mais l’an prochain il y a une probabilité forte pour que je rejoigne un club aux couleurs noire et orange… le VS2M.

- un moment fort vécu lors d'une randonnées, une course, un raid...
Des moments forts, j’en ai vécu plusieurs pour ne pas dire beaucoup, je fais du vélo plaisir et du plaisir j’en prend beaucoup, chaque arrivée au bout d’une grande épreuve procure une joie intense mêlée d’émotion. J’aime repousser les limites. Mon premier 200 kilomètres a été une expédition en terme de préparation, d’alimentation embarquée et de vêtement. C’était entre Courcelles et Combeaufontaine près de Vesoul. Ensuite j’y ai rajouté du dénivelé et des kilomètres, "l’Ardéchoise" puis "l’Ardéchoise vélo marathon", "la Marmotte", le "DFU" (Défi des Fondus de l’Ubaye) qui a été mon premier 300 en montagne, le "REV" (Raid extrême Vosgien) raid ultra avec en assistance des copains et ma femme qui étaient dans la voiture à quelques mètres derrière moi, une grande aventure et ma première nuit sur le vélo. Il y a eu également le "Tour du Mont Blanc", magnifique. En distance il y a le "PBP" (Paris Brest Paris) que j’ai fait en 2011 puis cette année avec deux nuit sans pratiquement dormir, dans le genre distance et dénivelé, il y a aussi le "Trirhéna" que j’ai fait en 2014 après la traversée des Pyrénées.

- tes points faibles, ce que tu voudrais améliorer 
Mon point faible, que je ne cherche peut être pas forcément à améliorer, c’est le manque d’explosivité.

- tes points forts
Je pense que l’endurance est mon réel point fort et indirectement mon mental.

- une course, un défi, un parcours mythique que tu aimerais réaliser
J’aimerais découvrir les Dolomites et je regarde du côté du "Marathon des Dolomites" pour l’an prochain pour commencer une semaine découverte de ce massif. J’aimerais également refaire le "REV" et pour la fin de saison "le 1000 du sud". Je ne vais pas tout dire maintenant ces lignes pourraient être lues

- une course, un défi, un parcours mythique que tu as déjà réalisé
Je dois être à sept "Marmottes", cinq "Ardéchoise vélo marathon", trois "DFU", un "REV", deux "PBP", un "Trirhéna" , un nombre important de grimpées du Ventoux par toutes ses faces, j’ai le diplôme de "Galérien du Ventoux" (4 ascensions du Ventoux) à chaque fois que nous passons à coté, le vélo m’oblige à sortir de l’autoroute pour aller titiller le géant chauve et au moins autant de grimpées de l’Alpe d’Huez.
Sur le Contre-la-montre de Taintrux, 2014
- en prenant de l'âge en quoi cela t'apporte-t-il de l'expérience dans ta pratique du vélo ?
En prenant de l’âge, je perds des cheveux et donc du poids, ce qui est favorable pour grimper des côtes, je me suis rasé la moustache (en guidon de vélo bien sûr) le jour de mes 50 ans, c’était à Vaison… au pied du Ventoux J

- comment aménages-tu tes temps d'entrainements avec ta vie professionnelle, familiale…?
Chaque sortie est menée bon train, je ne fais pratiquement jamais de sortie récupération mis à part après les grosses cyclosportives, n’est-ce pas Bernard Viennot ? Donc la récupération passive je l’occupe à entretenir un peu la maison. Je bosse à temps complet donc peu de possibilité de sortie en semaine : deux fois une heure et demie le soir après le boulot s’il ne pleut pas, s’il n’y a pas de réunion qui se poursuivent…

En fait c’est le vélo qui pilote nos vacances et nos week-end, il sert de support à la découverte de la France, avec une préférence pour l'est et plutôt la montagne.
J’ai la chance que ma femme Christine me suive dans la plupart de mes périples où elle fait beaucoup de photo et de rencontres, elle est, comme j’aime à le dire, la "Jean Paul Olivier" des cyclosportives. Et heureusement elle a été atteinte elle aussi par mon virus et parcours elle aussi les routes de la région où elle commencerait même à apprécier les bosses. 
Cette année, lors de la "Women 100" organisée par les sœur Héléna et Julie Krasniak elle a réalisé son premier passage de la barrière des 100 km en allongeant un peu le parcours à 108 km.