mardi 24 novembre 2015

Deux récits inédits de l'été dernier... encore un peu de soleil...

Je livre deux récits inédits, à peine romancés, de deux de mes sorties "Avignonaise" l'été dernier, pour nous replonger dans le chaud soleil d'août.



13 Août
Le Gard ou le Vaucluse ? J'hésite alors que je suis sur le vélo longeant le Rhône en remontant vers le nord sur la rue Frédéric Mistral dans le Gard, mais le Vaucluse m'attire, il suffit que je passe le Pont Edouard Daladier pour glisser sur les petites routes qui mènent au Lubéron. 
Je préfère continuer vers le nord puis l'ouest pour rejoindre Saint Laurent des Arbres, Tavel, Lirac, pousser une pointe sur Valliguières. Le paysage est vallonné, de petits côteaux, exposés plein sud couvert de vignes, le terrain semble crayeux voire sablonneux par endroits. Traces d'une ancienne mer ?

Routes plus en faux-plats qu'en véritables bosses, le mistral du nord me ralentis fortement. J'explore un territoire inconnu de moi. L'agréable sensation de rouler pour la première fois sur ces routes désertes me donne des ailes. A Tavel, 1er rosé de France, c'est le début de la route des vins. 

Peu après le village de vignerons, je croise un cycliste vêtu de rouge, qui tourne les jambes lentement, comme s'il faisait de "la force", je constate qu'il est d'un âge avancé, la peau burinée et tannée comme un vieux cuir,  il est coiffé d'un étrange turban noir. Il est décharné et malgré sa faible cadence de pédalage il fonce sur son un braquet énorme, pas du tout gêné par le vent. Intrigué, je décide de le suivre. Je fais demi-tour et le garde en ligne de mire à cinq-cent mètres. 
Il progresse, insensible au dénivelé, régulièrement sans à-coups, sans se déhancher, comme un avion silencieux. Le gars laisse derrière lui une odeur de vin. 
A un moment dans une côte un peu plus pentue, il éructe violemment, pousse un râle prolongé et s'arrête. Il descend de sa machine. Il ne semble pas faire de malaise, reste droit, se retourne dans ma direction. Je m'arrête à dix mètres de lui. Il me regarde d'un air menaçant. Je risque un "bonjour". Il crie dans une langue inconnue. Il m'engueule comme si j'étais une menace pour lui en faisant de grands geste avec ses bras. 
Je tente de le calmer par des mots de appropriés, je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais sa fureur redouble. Je remonte sur le vélo et reprend ma route. 
J'entend le gars qui continue à m'invectiver. Je me dis qu'il doit avoir un grain. 

Au bout d'un kilomètre, je repars en arrière trop curieux de retrouver cet étrange animal. Mais plus de traces. Il a disparut, et je ne sais pas où car il n'y a pas d'autres routes perpendiculaires sur une dizaine de kilomètres et il est vain de vouloir rouler dans la terre avec un vélo de route. Je regarde dans les fossés, imaginant le retrouver en train de faire la sieste, mais personne.

Quelques jours plus tard, faisant des recherches sur le web, je tombe sur la biographie d'un coureur algérien des années cinquante, Abdel-Kader Zaaf, qui fit plusieurs fois le Tour de France. Il fût célèbre à cause de sa prétendue ivrognerie. Un jour de grande chaleur, lors d'une étape, un vigneron lui passa une gourde. Le pauvre se renversa le contenu sur la tête et sur la nuque en s'aperçevant trop tard que c'était du vin. 
Sa réputation était faite. 
La photo que je regarde est en tout points ressemblante avec le gars que j'ai croisé sur la route. Hors il est décédé dans les années quatre-vingt !
J'ai vraiment croisé le fantôme d'Abdel-Kader Zaaf sur la route des vins de Tavel ! 


16 Août
Je rencontre "les amis cyclistes d'Avignon" un dimanche matin à 7h30 sur le lieu de départ de leur entrainement, boulevard de Sixte. Ils sont huit, et rapidement je lie connaissance avec des gars qui ont approximativement mon âge. Des quinquagénaires en bonne forme physique, à l'accent chantant du sud ce qui donne une tonalité particulière aux conversations, j'ai cette impression d'être dans un film de Marcel Pagnol. La route est étroite et sinueuse. Nous roulons dans une sorte de bocage à l'abris du Mistral. Pour donner encore dans la couleur locale, la végétation de la plaine fait bientôt place à l'herbe jaunie et sèche, d'une garrigue où perce de la rocaille. Le mont Ventoux se rapproche mais nous ne l'escaladerons pas. 
Michel, me raconte ses mésaventures de coureurs de 1ère catégorie dans les années quatre-vingt, lors du circuit des Mines en Lorraine, lorsqu'en plein avril sous la neige, il décida d'abandonner transis de froid. 

Nous grimpons le col de Murs, dix kilomètres à 4%. Ce n'est pas le plus dur que j'ai grimpé cette année, mais il invite à la relance sur de grands développements et le mistral pousse à le monter vite. Je profite de ma fraicheur physique pour me détacher du groupe, qui à déjà roulé la veille, mais je n'ai pas l'aisance suffisante pour accompagner les trois meilleurs qui sont déjà loin devant.
Ensuite le col de la Ligne ; il porte ce nom suite à la grande peste du 18e siècle qui avait contaminé Marseille, un murs de pierre sanitaire (ou ligne) fût érigé pour empêcher la propagation de la maladie, un des passages solidement gardé était ce col. Nous y passons aujourd'hui en constatant quelques grosses pierres qui jonchent le sol. Dans la descente, nous admirons la superbe vue sur le Ventoux, mais une suite de virages en épingles à cheveux oblige à garder les yeux fixés sur la route, car des gravillons rendent l'adhérence des pneus aléatoires. 

Je pense à La Planche des Belles Filles dans les Vosges, que j'ai escaladé au mois de juillet dernier, la douleur musculaire que j'ai ressenti pour parvenir au bout de ce mur à 13% qui clôture l'ascension, la force mentale que j'ai dû employer pour arriver au bout, car c'était le quatrième col de la journée. Mon corps s'en souviens et cette "trace" me sert maintenant de balise pour me guider lorsque je suis dans des pentes qui paraissent insurmontables. C'est le souvenir de cette force là qui me donne des repères lorsque j'ai monté le Ventoux sereinement, sans me mettre dans le rouge. Garder en soi les seuils de douleurs pour les réutiliser dans son effort, c'est bien le propre de l'entraînement.

Rouler à plusieurs permet également de se transcender. Même si les compagnons de routes sont souvent meilleurs grimpeurs que moi, ils invitent à se dépasser, ou quand ils sont très expérimentés, à ne pas les suivre pour ne pas y perdre d'énergie. A la fin, tous le monde se retrouve au sommet pour souffler, et refaire l'ascension, chacun de son point de vue, comme un partage d'expérience bienvenu pour exorciser les difficultés ressenties. 

Le vélo comme expérience solitaire et partagé en groupe, une équipe ou un club, devient presque plus léger à vivre au vu des difficultés de la météo ou du relief du parcours. Le temps s'écoule différemment lorsque l'on échanges assis sur la selle. On se perd dans la conversation, les kilomètres défilent plus vite, et l'on est tout surpris de se retrouver à l'endroit que l'on croyait plus éloigné. Les bavards dit-on sont souvent issus du sud de la France. Les amis cyclistes d'Avignon sont de ceux là. 

Les quatre heures vingt de roulages en leur compagnie m'à semblé être deux fois moindre ce dimanche là !

samedi 21 novembre 2015

Bilan 2015... des bonnes et des moins bonnes...

Cette année 2015 à été pleine de rebondissements inattendus, avec de bonnes surprises et d'autres plus désagréables avec l'envie, cette année, de passer aux grands parcours des cyclosportives, découverte en petit format l'année dernière.
Mon objectif fut bouleversé par une mauvaise chute, entraînant une luxation acromio calviculaire, et par la même occasion m'obligeant à une convalescence de 15 jours fin mai, au plus mauvais moment de l'année.
Heureusement que j'ai pu trouver d'autres sources de motivations pour pimenter ma deuxième partie de saison.

Donc en janvier, je m'entraîne avec l'idée de faire le grand parcours des 3 ballons, avec en guise de préparation, un mois avant la Route Verte. Pour me préparer à cette dernière, question rythme, je participe à une course Pass'cyclisme de 50 kilomètres, où je ne finis que dans le deuxième peloton néanmoins assez content de ma prestation.

Ensuite les sorties club m'aident considérablement à trouver le rythme, dont une qui me reste en mémoire où je met à profit, avec les copains, les bonnes sensations du moment. L'émulation est certaine, mon coeur monte haut en pulsation lors des sorties club, tandis que je m'applique à travailler force-vélocité et fractionné en solo sans oublier la récupération active. La Route Verte se déroule par une belle journée, avec vingt réprésentants du club, mes sensations d'après course sont mitigées.
Les meilleurs moment de 2015

Après la Guy Cividin est ma mésaventure, arrêt forcé, je ne peux plus prétendre à participer aux 3 Ballons.

En juillet, toujours avec le club, je participe à une belle sortie vosgienne qui me fait penser que la montagne est belle mais dure pour le cycliste que je suis, accompagné de gars de haut niveau...

Les vacances se prépare et au mois d'août je m'offre une "trilogie avignonaise" avec un mont Ventouxune belle sortie avec "les amis cyclistes d'Avignon" et une découverte de nouveaux territoires propices au vélo.

Je prépare doucement la cyclosportive la Charlie Gaul qui se déroule le 7 septembre, où je découvre le grand parcours particulièrement casse-patte d'où je ressort bien fatigué et avec un sentiment mitigé

Des projets de Gentlemen se profilent pour la fin de saison. Je n'ai jamais participé à ce genre d'épreuve et ça m'excite de me préparer pour des contres-la-montres de moins de 30 kilomètres en duo. Je dois faire équipe avec Martin Schiltz, mais il se casse la clavicule lors d'une chute à VTT.
Un autre copain, futur adhérent du club, Julien Stenger se propose. Pour une première, à Vigy, La Marcel Hocquaux, cela se passa au mieux pour notre duo.
Pour la seconde, la gentleman de Briey, avec un niveau plus relevé, on fit assez bonne figure.

Les sorties se succèdent en octobre/novembre profitant de la douceur. Les moyennes horaires augmentent par la même occasion dans le groupe loisir sportif/compétition. La fin de saison approchant, avec les mauvais jours, je commence à rouler moins et à fréquenter le groupe loisir un peu plus souvent mais avec un égal plaisir !

Pour finir ce bilan, je trouve que cette saison m'à révélée quelques possibilités encourageantes pour le futur. Les entrainements ciblés, seul et avec le club, ont eu un réel bénéfice, et la progression s'en est ressentie.
Je peux me projeter sereinement sur l'année 2016, ou l'objectif annoncé est l'étape du Tour entre Megève et Morzine, 150 kilomètres avec 3800 de dénivelé le 10 juillet, avec une belle représentativité du club, puisque nous serons une vingtaine. D'ici là je pense faire quelques courses FFC, La Route Verte, l'Alsacienne nouvelle cyclo dans les Vosges...
et place aussi à l'improvisation de dernière minute...


dimanche 15 novembre 2015

Il a tant soufflé que nos "moteurs" ont chauffé !

Ce dimanche matin, je sais en me levant que la sortie va être dure, le vent annoncé est de 35 km/h avec des rafales à 50 km/h, venant du Sud-Ouest, ça tombe bien, Bernard à prévu un parcours qui nous fait partir vent de face durant les cinquante premiers kilomètres, route de Nomeny, ponctuées de courtes bosses rendues bien cassantes avec ce vent.
Mickael et Arnaud
Il y a au départ une bonne trentaine de personnes. Nous respecterons une minutes de silence en hommage au victimes des attentats de vendredi.

Puis notre groupe dit "sportif" démarre... Une demi-heure plus tôt, le groupe "compétition" est aussi parti. Quant au groupe "Loisir" ils partent à 23 avec Salvatore comme capitaine de route.

Nous sommes, cinq, Bernard Viennot, Sylvain Khaous, Arnaud Kremeur, Philippe Schaff et moi.
On va très vite goûter aux joies de la formation dite "en éventail" pour lutter contre ce vent de trois-quart face. Malheur à celui qui se trouve éjecté de l'abris, car il perd rapidement du terrain sur le groupe. Mais on parvient à bien se relayer malgré ce flux de travers qui fait tanguer le vélo.
Avant Nomeny, on va rejoindre Christophe Cartigny qui peinait seul face au vent et qui est bien content de pouvoir prendre nos roues. Encore un futur VS2M...
Christophe et Bernard

Après Nomeny on tous se retrouver "collé" à la route durant quelques kilomètres plafonnant à 18/20 km/h.

Puis le sympathique Mickaèl Cosserat qui nous cherchait, nous rejoint pour nous accompagner durant quelques temps, puis il bifurque à Cheminot.
Avec le vent dans le dos on va retrouver du plaisir à rouler et à prendre des relais pour rejoindre la banlieue de Metz.


Au total une sortie de 103 kms , 750 de D+ à 29 km/h de moyenne.

vendredi 13 novembre 2015

Autour de Delme

Pour une fois, étant obligé d'aller à Delme, village de mon enfance, j'en profite de la matinée pour emporter mon vélo dans le coffre de la voiture et aller rouler sur un parcours préparé à l'avance sur Strava, avec dans l'idée de reprendre certaines routes de mon enfance, lorsque je me rendais en 3e tous les jours au collège d'Aulnois-sur-Seille à vélo, soit 18 kilomètres aller/retour. Et puis d'autres petites routes peu fréquentées, sauf par quelques tracteurs, bien vallonées en profitant de la côte de Delme. Du coup je crée un segment qui propose une montée longue de 4,5 à 4% de moyenne qui finit quasiment au bout de la route carrossable après Liocourt. Ca se finit en impasse, il suffit de redescendre de 500 mètres pour rattrapper le route de Juville. Une partie du parcours est rendu difficile par un vent d'ouest défévorable de 20 km/h.
au bout de la route après Liocourt
Ce territoire est vraiment propice au vélo de route, avec des parties assez techniques, des virages serrée en descentes, des montées courtes, des reprises en bosses, et pas de circulation pour déranger le cycliste.


mercredi 11 novembre 2015

VS2M, peloton des grands jours !

Ce matin de 11 novembre, au rendez-vous, nous sommes pas moins de 38 participants au départ ! 
Il fait 9° et nous allons profiter de ce jour férié pour aller rouler dans la Meuse en direction 
des Eparges lieu célèbre pour la bataille qui y fut livrée en novembre 1914, je cite Wikipédia:
Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Les Allemands s’acharnent pour la possession de la crête, et les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles, se renouvellent pendant une période de cinq mois dans les conditions les plus pénibles. 
Egalement, le groupe 1 a prévu d'aller visiter la tombe d'Alain Fournier, écrivain connu pour son unique roman "Le grand meaulnes", qui fût inhumé dans la nécropole de Saint Rémy la Calonne. 
A la sortie de Gorze, Jean Denis motive les troupes
En ce jour commémoratif, nous décidons de scinder cet énorme peloton en deux : le groupe 1 dit "groupe compétition" partira en tête à quatorze pour un grand parcours de 110 kilomètres, et les autres, à vingt-quatre, à un rythme moins soutenu pour une boucle de 80 kms, avec notre président Jean Denis comme capitaine de route. 
Je décide de suivre ce groupe pour pouvoir rentrer avant midi. Comme les niveaux sont disparates, on prend bien soin des cyclistes qui décrochent en allant les chercher dans les bosses ou en les attendant au sommet. 
Greg et Eric se marrent
Je discute avec Eric qui me raconte son infarctus l'année dernière, survenu lorsqu'il roulait à vélo, et comme il n'était pas seul il pu être rapatrié aux urgences pour passer au bloc opératoire. C'était un cycliste fumeur, ce qui est une des causes de son accident cardiaque. Depuis, il à pu participer cette année aux Tour des Flandres et à d'autres randonnées et cyclos. Malgré ses "beta bloquants" qui limite ses pulsations hautes, il arrive bien à suivre lorsque le rythme s'accroît. 
Une vue du peloton Zac d'Augny

On roule ainsi jusqu'à Saint Julien les Gorze où à l'initiative de Jean Denis on fractionne le peloton en deux : un fera le retour sur Metz sur un rythme rapide, l'autre, plus lent.
On se retrouve à environ une quinzaine, et en prenant des relais file montante/file descendante et on va foncer sur les 23 kilomètres restant à 38/40 km/h de moyenne, se faire plaisir à simuler des accélérations jusqu'à Moulins les Metz, avec Bernard Viennot qui va nous placer quelques belles banderilles ! Belle sortie en groupe avec des nouveaux visages de tous âges. La vidéo est longue cette fois-ci car j'ai essayé de montrer le plus de participants possible.
Au total 100 kilomètres, 500 de D+ à 31 km/h de moyenne.

dimanche 8 novembre 2015

Campagne mosellane comme au printemps

Ce dimanche il fait 10° au matin. Comme je dois être rentré pour 11h00 je suis parti plus tôt à 7h40, pour faire un passage au col de Lessy et rallonger de 20 kilomètres, lorsque j'arrive à 8h30 au point de rendez-vous à Montigny.
Nous sommes une bonne dizaine au départ du parcours préparé par Bernard qui va nous emmener au sud-est de Metz.
au départ
Comme de coutume ça démarre fort après Courcelles-sur-Nied dans la bosse sur une ligne droite.
On décide de ralentir pour attendre les copains.
A Rémilly, je quitte le groupe et continue seul, il est déjà 9h30. Je roule sur des routes peu fréquentées en m'appliquant à monter en  cadences les petites bosse qui ponctuent le parcours.
A Cheminot je rentre sur Metz en gardant le même rythme. Il fait soleil et une douce chaleur commence à venir. J'arrive pile pour 11h00 avec 100 kilomètres, 680 de D+ à 30 km/h de moyenne.
Sur la route de Rémilly

dimanche 1 novembre 2015

Au coeur du brouillard, les pulsations montent

Départ 8h30, environ 4°, brouillard bien humide, sale temps pour rouler mais les plus motivés sont là : Bernard Viennot, Jean Marc Henault, Natale Barreca, Pierre Wechsler, Louis Bohan, et nous rejoignent sur la route, Régis Lhermite et un gars que je ne connais pas.
Pierre, Bernard, Natale
On roule plein sud. Les petites bosses sur la route après Lorry Mardigny sont escaladées au train. Le gros morceau est la côte de Montauville, 4,8 à 3%.
Elle se monte sur la plaque, et nos vaillants compétiteurs placent une banderilles pour s'échapper et se faire avaler par le brouillard particulièrement épais dés qu'on monte.
Je reste avec Jean Marc et Bernard, avançant à notre main.
Je vais puiser dans mes ressources pour maintenir l'allure. Après cinq jours sans rouler je me trouve un peu limite dés qu'il faut mettre de l'intensité.
Après Montauville, une petite série de "toboggans", dont on ne voit pas le bout qui disparaissent dans l'épais brouillard. On roule ainsi en prenant des relais.
J'ai maintenant les jambes bien dures.
Sur le retour vers Metz, Bernard va nous placer quelques belles accélérations.
Au total 109 kms en 3h30, 840 de D+ à 31,3 de moyenne.