dimanche 24 septembre 2017

Rando des Lavoirs, classique d'automne

Rendez-vous de l'automne, cette randonnée VTT est un régal de parcours mélangeant l'urbain et les sentiers pédestres. J'y ai participé de multiples fois, même avant que je sois sur Strava et que je commence ce blog en 2014.

Certe, il y a aussi des chemins de liaisons qui pourront paraître monotones pour les puristes du VTT, mais pour les routiers comme moi qui affectionnent les relances sur le grand plateau j'y trouve mon compte. 
La météo est idéale, 8° à 8h, une légère brume enveloppe la vallée de la moselle, mais le soleil va dominer toute la matinée. On se retrouve entre cyclistes du club pour un départ groupé. Matthieu, m'offre l'inscription en tant que partenaire de la rando, "les Optiques Moïses" ont quelques places gratuites. Matthieu inaugure son tout nouveau vélo de cyclo-cross de la célèbre marque locale "Léon".
lever de soleil sur la moselle
On attend jusqu'à 8h30 les derniers retardataires pour partir à fond. Un bon groupe composé de gars du Palais, et les autres du VS2M, le tempo est donné, sur le goudron en approche des contreforts du St Quentin. Se sera ainsi jusqu'à Woippy, où je vais lever un peu le pied surtout après la montée sur Saulny que je connais bien et qui est entrecoupées de racines cassant bien le rythme.

Les ravitaillements, j'y passe vite, juste pour boire un coup et pour m'empiffrer de pommes et de pâtes de fruits mais ils sont bien achalandés !

Je me retrouve un moment seul sur le parcours. Puis je rejoins un groupe.

Une autre montée bien cassante, "la route de guerre" nous mènent à "Notre Dame du gros chêne", un classique. Puis descente dans la vallée de Montvaux et attaque de la terrible montée vers les ruines Mérovingiennes de Chatel. J'avoue que je me suis senti obligé de descendre du vélo, tant la montée est parsemée de cailloux qui déstabilisent le vélo. Vers la fin de la montée je finis sur le vélo sans trop forcer.
Pas le temps d'admirer les ruines, que je connais bien, je fonce vers le site des Crapauds au dessus de Rozérieulles. C'est là que le chemin forestier n'est pas très passionnant mais il fait tellement beau que l'on se surprend à profiter du moment présent en fonçant à 30 km/h sur un chemin gravillonné.
Plus loin, on continue sur un passage bien technique avec dos d'âne, virages qui s'enchaînent rapidement. Comme le terrain est sec, ça se passe bien.

Descente sur Moulins, montée sur Scy. Puis je bifurque sur Woippy pour rentrer pas trop tard.
Au total, 56 km avec 1060 m de D+ en 3h25 soit 17km/h de moyenne. Quand je pense que lorsque je roule tout seul je suis à 14 km/h de moyenne !

Une belle rando qui sous le soleil s'en trouve bonifiée et que je conseille vivement aux routiers en mal de chemins !

lundi 4 septembre 2017

Charlie Gaul

Je commence ce récit par la fin. J'ai franchis la ligne d'arrivée. En cet instant, je suis assis sur le cadre de mon vélo taché de salive et de sueur, les jambes tétanisées. Une seule envie, m'allonger. La dernière ligne droite avec un petit vent de face où j'ai décroché de tous les groupes desquels je prenais les roues m'a été fatale. Je ne voyais plus la fin de cette route.

Je m'étais calibré le cerveau sur 102 km et finalement c'est 107 km la distance du petit parcours ! C'est pas grand chose en plus mais pour mes jambes ce jour là, si !
J'étais quand même un peu juste au niveau de l'entrainement, en ce qui concerne, l'enchainement de bosses à un haut rythme... j'en ai pas vraiment fait sufisament... pas grave je me contente d'un 30,4 km/h de moyenne (selon Strava et 29,2 km/h selon le chronométrage officiel).
Ma première cyclo de l'année fût dure.

Mais je suis heureux d'en avoir terminé. Les copains que j'ai retrouvé sur le parcours m'ont bien encouragés : Christian Georges, Christophe Cartigny que j'ai pas pu suivre... et Olivier Ricco un copain de la Team Roda. Les autres étaient loin devant.
Pourtant par le passé j'ai déjà participé une fois en 2014 et une autre fois en 2015 sur le grand parcours à cette Charlie Gaul. Mais j'étais plus entrainé que cette année. Bon c'est un moindre mal.
Les belles routes du Luxembourg
avec encore des arbres en bordure !

Je garde un bon souvenir de cette cyclo et dommage que j'étais pressé par le temps, j'ai pris la route aussitôt la ligne franchie, tout en m'enfilant bananes, barres énergétiques et Rivela pour rentrer au plus vite.
Je suis à mon niveau sur ce parcours et je constate que ce fut un beau moment d'effort sur l'échelle calculée par Strava soit 364 points, le plus élevé de l'année. C'est normal sur un petit parcours de cyclo. Généralement l'année dernière j'oscillais sur les grands parcours entre 484 (l'étape du tour) et 424 points. Ces calculs je précise sont effectué par Strava en tenant compte des pulsations cardiaques et de la charge d'entraînement annuelle.
Sinon le classement de cette année c'est une 356e place sur 752 participants...
Ambiance... dans la première montée du Berdorf

Le parcours était superbe, même si au départ la brume s'était installées, 8° au départ, dans les vallées, vers midi le soleil nous a heureusement réchauffé. L'arrivée sur la belle place du Marché à Echternach est toujours aussi charmante, une belle ambiance de kermesse. Les signaleurs étaient assez nombreux tout au long du parcours aux endroits dangereux et il y en avait ! Merci à tous ces bénévoles sans qui cette cyclo ne pourrait avoir lieu !

dimanche 27 août 2017

Gentleman Marcel Hocquaux 2017

Je reviens cette gentleman à laquelle je participe pour la 3e année consécutive : 2015, 2016 (avec trois équipiers différents) et qui pour moi ne nécessite pas trop de préparation au vu de mon année 2017 avec quasiment pas de compétitions hormis le triathlon par équipe de Woippy, en mai dernier, ce mois d'août la gentleman de Vigy et peut-être la Charlie Gaul petit parcours dans une semaine.
deux minutes avant le départ,
photo Christine Aubriot

Cette année j'ai proposé à Bernard Viennot de faire équipe. Nous avons pu repérer le circuit, le même que l'année dernière, assez roulant avec un "petit coup de cul" à Méchy et le long faux plat avant Vigy qui peut s'avérer un calvaire en cas de vent d'est.

Le temps de saluer les copains du club, pas moins de 19 équipes du VS2M. Se préparer, s'échauffer...




Bernard et moi en compagnie de sa petite fille
Je rappelle : un circuit de 11 kilomètres à parcourir deux fois.
Ce dimanche, notre entente fût parfaite, même si Bernard eu quelques peines à "se mettre en chauffe". Les conditions étaient idéales, pas de vent, température de 25°. Nous avons fait nos deux tours pas très éloignés de nos chronos à l'entraînement. A l'arrivée c'est toujours la sensation de tétanie ressentie dans tous le corps et la satisfaction après l'effort accompli. Ensuite, c'est l'occasion de retrouver des visages connus... Bernard supporté par son fils, sa belle fille et sa petite fille qui découvrait son grand-père enfin en situation de compétiteur ! un beau moment.
Ensuite à table avec les copains.

L'organisation du club A2C a été une fois de plus à la hauteur. L'accueil avec le sourire, les signaleurs aux points stratégiques et la paëlla excellente pour finir l'épreuve. Et puis la buvette, qui permet toujours la convivialité, élément indispensable au coeur de ce beau village de Vigy.

Nous terminons Bernard (70 ans)  et moi (54 ans) à la 38e place sur 77 participants à 35,5 de moyenne.

On perd la première place de la catégorie des 120-129 ans (nos âges additionnés) pour 16' !
Pas grave, on remet le couvert l'année prochaine, Bernard, je suis très heureux d'avoir pu faire équipe avec un gentleman comme toi !







mardi 18 juillet 2017

Découverte de la Charente Maritime

Les vacances permettent la découverte de nouveaux territoires. Je suis à Chatelaillon-plage juste en dessous de La Rochelle. La Charente Maritime est un département assez plat. Il ne faut pas chercher à faire du dénivelé. Soit on fait du vélo plaisir, soit on se fixe des objectifs en changeant de braquet pour faire de la force, ou au contraire faire du rythme en poussant quelques accélérations ponctuellement. Le paysage est assez monotone, sauf lorsqu'on roule en bord de mer. J'arrive parfois sur des péninsules en impasse. Les paysages sont charmants surtout le matin au soleil levant. Ma première sortie, un dimanche matin, permet de rouler sur des routes peu féquentées. J'y rencontre par hasard Frank un cyclo breton en vacances à Aytré. Nous roulons une cinquantaine de kilomètre ensemble tout en alternant bavardage et prise de relai assez dynamiques, surtout sur la fin lorsque le vent nous pousse. Nous improvisons notre parcours, car ni lui, ni moi ne connaissons la région. Et puis, j'ai oublié de charger le parcours prévu sur mon gps. Bien sûr nous sommes partis vent de face, détail important lorsqu'on roule en bord de mer. Par chance le vent vient de l'est ce jour là. 
Cabane à Carrelet

Mardi je prévois une sortie vers Rochefort. Plein sud avec vent de face. Je suis la piste cyclable "la vélodyssée" qui longe la côte atlantique. Mais elle est pleine de surprise et pas toujours bien entretenue, et de plus elle longe souvent une voie rapide ce qui n'est guère enthousiasmant. Je décide de ne plus suivre mon parcours. Je me retrouve dans les faubourgs de Rochefort à la recherche de l'Hermione réplique du bateau utilisé par Lafayette pour aller aider les américains dans leur guerre d'indépendance : "En août 1775, le capitaine Gilbert de La Fayette est envoyé par son beau-père, le duc d'Ayen, en garnison à Metz pour y parfaire sa formation militaire. Il raconte dans ses Mémoires qu'il participe le 8 août à un dîner offert par le comte de Broglie au duc de Gloucester, frère du roi d'Angleterre, qui y évoque le soulèvement des Insurgents N 3. C’est le jour même de ce « fameux dîner de Metz » que le jeune officier prend la décision de partir combattre pour l'indépendance de l'Amérique18."
L'Hermione
Après l' avoir trouvé assez facilement, le temps de prendre quelques photos, je longe la Corderie royale et puis quitte la Vélodyssée qui est décidément trop cendrée à mon goût.
Je sort de Rochefort sur une route de zone industrielle pas trés glamour.

 Puis je trouve une départementale qui part vers le nord. je rencontre ensuite David et sa fille qu'il entraîne en vue d'une course par étape le Tour d'Auvergne et le championnat de france cadet. Je vais les accompagner jusqu'à Chatelaillon où ils résident aussi. 
Je rallonge un peu mon parcours pour passer une des rares bosses de la région mène à "Les Boucholeurs", petit port spécialisé dans la culture de l'huïtre et de la moule.



mardi 30 mai 2017

La montagne la plus proche... et sans faux cols !

C'est toujours un pélerinage pour nous cyclistes, de mettre son vélo dans la voiture et de le balader jusque dans ce massif montagneux fort apprécié des Flahuttes, pour le ressortir apprêté, l'enfourcher et escalader le premier col qui se présente comme si on avait hâte de se mettre à mal, profiter de la journée et accumuler un maximum de dénivelé pour se dire que la dose à été maximale, il ne faut surtout pas le regretter notre venue !

Six compagnons, par 30° dans la plaine, 27° à 1000 mètres d'altitude, les rondeurs des Vosges sont souvent traîtres ... Six gaillards avec des degrés de forme diverses, Luciano et Eric en pleine forme, Bernard malgré sa défaillance, assure bien en vue de la Gran Fondo du Ventoux, moi toujours "grosse patate" en montagne, dans le sens lourd et pesant, Pascal, qui a bien suivi en surveillant son cardio, François qui revient tout doucement en forme après sa chute d'il y a un mois.
Nous ne sommes pas des montagnards mais nous aimons la montagne, rien que pour cela nous sommes prêt à faire deux heures de voitures pour aller à Gérardmer, plage du Lido, un lieu idéal pour se garer et pour se baigner en retour de balade.

Le col de Schlucht est assez roulant surtout après la Roche du Diable, qui résonne dans ma mémoire, où enfant, dans la voiture de feu mes parents, j'avais vomis tripes et boyaux suite à l'absorption trop abondante de mirabelles et de quetsches, déjà gourmant...

Au sommet, Eric demande de l'eau à l'hôtelier qui se situe dans le début de la descente, pas celui qui est au col, celui là il est gentil, et se voit essuyer un refus sous prétexte qu'il y a une fontaine pas loin. L'eau est précieuse pour certains !

On bascule dans la vallée de munster sous le cagnard. Quelques faux plats nous mènent au Plazterwassel. Les groupes de forment. Je reste jusqu'au pied du col avec François et Pascal. Les autres sont devant. Dans la montée, qui est d'une difficulté sans noms, 7 km à 8% avec des passages à 20% selon Strava, je vais tenter de rester zen pour ne pas affoler mon cardio et mon cerveau.
Une grande surprise, Olivier Scarpellini, vice président de Metz Triathlon me rejoint et me salue ! C'est marrant parce que je le croise souvent ces temps-ci ! Après quelques échanges il me dépasse arrive au sommet et redescend en me saluant.
Après la Schlucht 1,  Bernard, François, moi et Pascal
Au sommet je retrouve Eric et Luciano. Bernard à déjà continué sur la route des Crêtes et revient vers nous peu après, le temps d'attendre François qui souffre le martyre avec ses douleurs aux cervicales, des restes de sa chute terrible.
Sur la route des Crêtes, Pascal et François décident de couper et d'aller boire un verre au fameux restaurant du col de la Schlucht.

Nous continuons comme prévu. Puis dans la descente de 14 km du Markstein, où nous reprenons enfin de la vitesse et de la fraîcheur, nous attaquons le Bramont + La route des Crêtes soit 12 km à 5%. Je ne pensais qu'au Bramont, mais j'avais oublié la suite qui devient pénible maintenant que la chaleur s'est installée. La pente est rendue plus difficile. Je vais avoir en point de mire Bernard, ce qui est mauvais signe, pour lui, car je vois qu'à son coup de pédale au ralenti il défaille.

La Schlucht 2, Eric, moi, Pascal, François et Luciano
Nous finissons notre boucle et retour à la Schlucht. Tournée générale de bières. Bernard qui n'avait hélas pas compris qu'on avait rendez-vous ici à déjà basculé sur Gerardmer.
Ensuite nous descendons à notre tour, pour goûter au plaisir de la plage du Lido, dont c'est le jour de fermeture de l'établissement qui aurait pu nous servir des boissons, et nous retrouvons Bernard.

Pour finir, à une terrasse, gauffres, re-bières, comme dirait Eric nous avons bouclé notre "triathlon".

Une excellente journée passée en bonne compagnie, dans un décors superbe et les difficultés du jours ont été adoucies par la présence d'un bon groupe de copains.  A refaire.
Au total, 116 km avec 2800 mètres de D+ par Strava et 2400 par Garmin...

Post Scriptum :
Une dédicace spéciale pour finir, une pensée pour tous les copains qui se remettent de leurs blessures et de leurs trop longs congés du vélo :
Christophe Staub, Thomas Bekrich, Thierry Jodocy, Vincent Boucher, Michel Wenglarz... je suis passé par là en 2015, je vous invite pour ceux qui ne me connaissaient pas à relire ce récit .
Rétablissez-vous pour avoir le plaisir de rouler avec vous de nouveau prochainement !



dimanche 21 mai 2017

Trois gaillards au triathlon de Woippy

Triathlon M définition courte : 1,5 km de natation ; 40 km de vélo ; 12 km de course à pied.

C'est un peu comme un conte de Noêl, mais au printemps, il fait beau à Woippy en ce dimanche de mai et trois gaillards qui se connaissent pour travailler ensemble à l'Ecole Supérieure d'Art de Lorraine, savent qu'ils ont en commun une même passion pour les sports d'endurances. Cette journée va les réunir.

Qing Xia dit Yoyo, étudiant en 5e année, va passer son diplôme de fin d'étude dans quelques semaines, ancien champion de natation dans une province de son pays d'origine, la Chine, et futur triathlète, qui voudrait dans quelques années faire son premier Ironman.

Patrick Ricordeau, responsable du parc de matériel de l'ESAL, avec a son actif quelques marathons depuis plusieurs années, et qui vient il y a trois semaines de boucler celui de Saumur en 3h34.

Et moi, cycliste du dimanche au sein du VS2M, qui après une année 2016 assez riche en cyclosportives, a décidé de se mettre en veille cette année 2017, en s'offrant quelques rares sorties compétitives telles que le Tri de Woippy, à 2 kilomètres de son domicile... et enseignant à l'ESAL.

Yoyo juste avant le départ
C'est une histoire de puces aussi... puces d'eau qui pullulent dans l'étang de Woippy à cause des canards. Ces petits parasites se glissent sous la combinaison et démangent le nageur. Cette fois-ci une douche installée en sortie d'eau permet d'amoindrir le mal.
Et la grosse puce électronique, elle bien visible, sera elle aussi source de tracasseries : il faut la mettre au bon endroit, à la cheville, et pas ailleurs sous peine de ne pas être chronométré.

Yoyo se lance dans le grand bain. C'est sa première fois, la nage en eau libre. Il abhorre sa toute nouvelle combinaison avec un peu d'appréhension : pour un triathlon en relai on se sent responsable de l'équipe, faire au mieux pour ne pas la pénaliser. Ca donne de l'énergie mais ça met une pression supplémentaire sur les épaules.
Le départ

Le départ se fait. C'est assez impressionnant. Je n'avais jamais assisté à un départ de Triathlon.
J'attends la fin de la première boucle pour regarder "la sortie à l'australienne" où nos poissons sortent de l'eau pour galoper quelques pas sur le bord avant de retourner dans le bouillon. Yoyo passe en 42e position : excellente place, sur 164 participants !
Je ne reste pas longtemps à le regarder car je vais me préparer et m'échauffer. Je retourne à la zone de transition, c'est le lieu sacré où tous se passe, où le triathlète fait sa mue pour changer de discipline. La chenille se change en papillon... et le papillon en tortue ou en crabe !

Je monte sur le vélo et pars m'échauffer sur le début du parcours. Je roule dix minutes et revient sur mes pas. Surprise, je vois déjà les premiers champions déjà sorti de l'eau qui foncent. Il faut que je me dépêche de rentrer dans la zone de transition, sinon Yoyo ne va pas pouvoir me passer le relai.
Je finis mon échauffement à fond, zigzagant entre les barrières sous les yeux désapprobateurs des signaleurs et de la police municipale que je tiens à saluer pour leur grande disponibilité sur cette épreuve.

J'arrive à la zone de transition, la commissaire de course m'interpelle : qu'est ce que je fais là ! je lui explique en suffoquant que je reviens de l'échauffement, je suis en relai. Elle comprend la situation et me laisse passer. A peine arrivé à ma place, Yoyo arrive tout mouillé. C'était juste ! Vite je prend la puce et "comme un naze", je l'applique en brassard sur mon bras gauche. J'apprendrai par la suite que mon temps ne peu pas être prit par le tapis de chronométrage car la puce est trop haute, il faut qu'elle soit à la cheville, au plus proche du sol ! Mais ce n'est  pas monté à mon cerveau !

Dans la côte de Saulny, euphorique... photo François Adam
Je commence mon parcours vélo à fond, une boucle de 12 km à faire trois fois. Vite trop vite je suis dans le rouge trop vite ! je suis grisé par les cyclistes éparpillés que je rattrape ou que je garde en point de mire. Je me suis tellement entrainé en solitaire sur ce parcours que le fait d'y voir pleins de cyclistes me donne des ailes.
La côte de Saulny, 2,2km à 7% est le gros morceau ! Comme mon GPS commence à déconner et ne veut plus m'afficher le segment en temps réel je n'ai plus mes repères habituels. Je sent que je monte trop vite la côte de Saulny. J'ai très mal aux jambes, mais comme des encouragements de copains du club, tels que Fabrice, François, Olivier et d'autres.. j'en oublie mes douleurs.
Je connais bien le parcours et heureusement car la descente sur Norroy est vertigineuse. Elle permet de bonne pointes de vitesse à 75 km/h mais un virage à angle droit dans le village oblige à freiner pour arriver tout juste à 30 km/h sous peine de se flanquer dans un mur.
"Heureusement que je connais bien la route" me répète-je pour mieux me concentrer.
Merci aux signaleurs qui ont fait un travail remarquable pour sécuriser tout le parcours.
Après le premier tour, je me sent mieux. Le second va passer plus vite car je ne vais plus quitter deux gars du même niveau que moi qui tantôt me précèdent et tantôt passent derrière moi sur les portions plate où je peu lâcher mes watts.
Troisième tour, les douleurs se réveillent dans les cuisses. Les quelques mots d'Eric, encore un copain du club qui vit à Saulny, me réveillent. C'est fou ce que le cerveau est monopolisé par la douleur physique. J'en ai encore la preuve. Il suffit de le distraire, un mot une pensée et ça repart, il oublie son rôle de signal d'alarme...

J'avoue que sur la fin de la côte je vais penser très fort à Patrick mon relayeur. Parvenir avant 16h, je n'ai plus que ce repère là, pour lui transmettre la puce dans un bon chrono.

Je finis en trombe les dernières portions de plat et là j'arrive en vue de la zone de transition. La commissaire (encore) me crie de descendre du vélo avant de franchir la ligne, et oui j'avais encore oublié.
Ensuite je cours en poussant le vélo et retrouve Patrick qui se saisit de la puce.
La commissaire m'annonce que j'ai mal positionné ma puce, que je ne serai pas chronométré.
Ca me fiche un gros coup au moral. Je dois tirer une gueule. Je crains d'avoir réduit à néant notre belle trinité.
Je prend le temps de saluer Daniel, le responsable logistique de l'ESAL qui est venu en famille nous soutenir et me dirige vers la buvette pour aller noyer mon chagrin dans une bière bien fraîche. Je salue encore quelques gars du club : Sebastien, Jean François et Thomas qui se remet tout doucement d'une forte luxation de la clavicule dû à une chute à vélo.
Patrick, premier tour, euphorique...

Je retrouve Yoyo qui est super content de son parcours de natation. On regarde Patrick passer pour son premier tour. Ensuite je retourne au vélo car je viens de penser que j'ai oublié d'arrêter et de ranger mon GPS. La commissaire m'interpelle et me dit de ne pas m'inquiéter pour le chrono car la puce est passée de toute façon aux bons endroits, avec Yoyo et Patrick, et que notre temps global sera prit.
Je soupire de soulagement et vais me recommander une bière. On attend Patrick. Il arrive enfin ! Assez marqué mais heureux d'en finir. Chrono de notre équipe : 2h55. Je prévoyais 3h, on est en dessous.
Nous nous asseyons pour nous raconter nos courses.

Quarante cinq minutes plus tard remise des prix. On finit 2e. On est super content. Bon il faut avouer qu'il n'y avait que quatre équipes de relai, mais cela suffit à notre bonheur ! Et pourquoi pas recommencer, ou bien faire une jour un triathlon S en individuels ? Mais c'est une autre histoire...
L'équipe ESAL METZ enfin réunie























notre podium...

samedi 6 mai 2017

Avant la Mousson, prière à Sainte Geneviève

Une matinée relativement fraîche, pas trop de vent, une sortie avant la pluie annoncée l'après-midi, nous nous retrouvons à une bonne douzaine sur un parcours proposé par Pierre Hojlo.
Une préparation douce pour les compétiteurs qui feront la Route Verte dans deux jours, le 8 mai à Epinal.
Je prend le temps de rouler 24 km avant de rejoindre le groupe pour rallonger ma sortie, car je ne roulerai pas le lendemain, ni lundi. Je garde toujours en tête ma préparation au Triathlon en relai de Woippy.
Nous roulons au train, et comme d'habitude, en prenant soin d'attendre les retardataires au sommet des bosses. On a le plaisir de revoir Florian Henn qui reprend le vélo après de longs mois après des petits problèmes de santé, tout à fait en forme malgré son faible kilomètrage depuis le début de l'année.
Au sommet de Sainte Geneviève

La première difficulté est la côte de Lesmenil, 4 km à 4% escaladée au train sans trop forcer. Ensuite la  butte de Mousson par la déchetterie, 800 mètres à 7%, soit une première pour moi. On enchaîne peu après la côte de Sainte Geneviève, 1,6 km à 9%, une belle ascension digne d'un mont flandrien que j'escalade pour la seconde fois de ma vie, la première étant en février. J'arrive à améliorer mon record personnel de 1' !


On se regroupe au sommet dans le village de Sainte Geneviève, pour se ravitailler. A ce propos, j'ai complètement oublié de prendre mes habituelles barres de pâte d'amande, heureusement que j'ai bien déjeuner, car je ne souffrirai d'aucune fringale.

Retour vers Metz. Christophe, qui, après le Liège-Bastogne-Liège sous la pluie à attrapé un virus, se remet doucement de sa maladie, en tirant un long "bout droit" qui va étirer notre peloton. Mais comme tous n'ont pas les mêmes jambes, nous lui conseillons de lever le pied pour retrouver tous nos participants.

Une bonne sortie à allure soutenue parfois mais avec des plages de récupération.

dimanche 26 mars 2017

Peloton "aspiration" ou les apôtres du soleil

Nous sommes douze comme les apôtres au départ de la boucle qui nous mène à l'est de Metz face au vent. Nous nous organisons très vite en "file montante descendante" pour lutter plus efficacement contre le flux invisible.
La température est proche de 0° en ressenti, elle montera à 15° à midi.
Florian nous rejoint, accompagné de deux copains, puis ils vont bifurquer car l'un des deux à du mal à suivre.
Arrêt crevaison
 J'ai un peu de mal à suivre dans les bosses. Heureusement, Fabrice Pasternak m'encourage et m'offre sa roue dans les moments cruciaux.
Trois cyclistes du groupe ont subit trois crevaisons ! c'est assez rare pour le signaler. On va perdre un peu de temps.  A Ebersvillers, on se retrouve avec le vent de dos. L'allure va s'accélérer. Jean Marc qiui a roulé la veille préfère rentrer seul à son rythme.
Dans la fameuse côte d'Aboncourt, je vais monter tranquillement en compagnie de Fabrice, qui lui est à court de forme avec seulement 700 km depuis janvier.
Ensuite descente... A Betelainville, Fabrice et moi on va couper pour rentrer directement sur Metz. Il est déjà 11h30, il faut que je sois rentré pour midi.
Les autres continuent par une boucle qui passe à Vigy.
Les apôtres...

Comme sur une "gentleman", Fabrice et moi nous nous relayons pour foncer sur Metz, enfin lui va relayer un peu plus que moi car j'ai vraiment des jambes en bois en cette fin de sortie, malgré tout agréable grâce à la chaleur de fin de matinée.

mercredi 22 mars 2017

Cycliste du dimanche

C'est l'aboutissement du travail, la projection publique dédiée au club se déroule vendredi 24 mars à 19h à la salle des associations de la piscine de Montigny-lés-Metz, notre point de départ de toutes les sorties du club VS2M.

Ce film enfin achevé, je l'ai inscrit dans plus d'une vingtaine de festivals francophones et internationaux. La pression est grande car pour moi, être sélectionné à un festival est déjà une forme de reconnaissance et si, pour dix inscriptions j'ai une sélection avec "Cycliste du dimanche", j'en serai heureux. Les réponses arriveront entre mai et juillet.

Ce court-métrage est tel que je l'ai voulu, et j'en assume les choix et les partis-pris. Je me considère comme un artisan qui développe une petite production. J'irais même plus loin en me comparant au vigneron qui produit un cépage rare, distribué dans un réseau connu des initiées et consommés par d'autres et pourquoi pas par le plus grand nombre pourvu qu'il en soit averti ?

Je remercie tous les copains qui ont contribués à l'existence de ce film. Les protagonistes : les deux Bernards, Florence, François, Jean-Denis et Salvatore. Ceux qui ne figurent pas dans le montage final mais qui, malgré tout, m'ont aidés à le construire en permettant de dialoguer avec eux : Alexandre, Corentin, Christophe, Fabrice, Julien, Michel, Natale....  Michael pour sa traduction en anglais. Mon épouse, pour son interprêtation au piano du morceau d'Erik Satie....
Ce court film est une déclaration d'amour aux cyclistes de tous poils, une invitation aux piétons d'enfourcher une bicyclette pour adhérer à un art de vivre !

TEASER CYCLISTE DU DIMANCHE from Villemin on Vimeo.





samedi 11 mars 2017

Le groupe fort bien nommés...

Nous sommes Vingt quatres au départ dans le groupe "Ambition". Nous partons sur un rythme rapide, sous l'impulsion de Philippe Rocha. Parmi nous se trouvent les bienheureux qui ont fait le stage en Espagne il y a deux semaines. On les repère tout de suite dans la moindre bosses.
Moi on me repère assez facilement je traîne en queue de peloton dés que la route s'élève.
Mais comme nos capitaines de routes sont vigilants, les premiers attendent les derniers comme il se doit.  Bernard Viennot crève au pied de la côte de Morey.
Descente de Morey 1, photo Eduardo Couceiro

Descente de Morey 2, photo Eduardo Couceiro

Cette côte est comme un petit col, 3,7 km à 5%. Les "espagnols" vont s'envoler dans cette ascension. Moi je vais limiter les dégats. Au sommet, après regroupement et vidange, nous basculons dans la longue descente. Poussé par le vent, nous allons néanmoins rentrer en restant sur la réserve pour attendre les derniers. Les quelques bosses successives vont finir par m'achever, notamment le segment dit "Tégévé" un petit talus qu'il faut passer en force, et où je vais encore me faire dépasser par Gilles Claudel pour la 3e fois de l'année, car il l'aime bien Gilles ce petit talus !
Le soleil est voilé mais avec une température de 14° supporte bien les gants courts. Nous finissons heureux mais bien fourbus, voire "carbonisé" pour ma part. Un petit groupe va finir avec moi le trajet vers Woippy, car avec les nouveaux venus nous sommes assez nombreux à habiter au nord de Metz.
Une bonne sortie où j'ai vraiment poussé au seuil, un beau parcours, et des copains super cool  !
Comme cette année je n'ai pas d'objectifs, hormis celui de me faire plaisir lors des sorties VS2M, je suis comblé.
Une partie du groupe à l'arrivé, photo Bernard Viennot

2e photo d'Alexandre Stenger

dimanche 26 février 2017

Groupé sous le soleil

Encore un beau samedi propice aux échappées pour les rouleurs ayant des ailes.
Nous sommes un bon groupe d'une vingtaine de cyclos sur la route de Pont-à-Mousson sur de belles ligne droites.
Nous tournons tranquillement les jambes tout en discutant avant la terrible côte de Ste Geneviève.
On a le plaisir de voir Jean Denis Becart pour une de ses premières sortie vélo de l'année, qui nous laisse une impression de facilité déconcertante.
Matthieu Moïse, sur son "gravel bike", enchanté par son stage en Espagne. Et nous avons une pensée pour Christophe Staub, hospitalisé suite à une chute à vélo, il y a deux semaines, qui se remet doucement d'une fracture du bassin. Pas facile de rester cloîtrer à l'hôpital lorsqu'on pratique un sport de plein air.
Au bout de trente kilomètres, débute l'ascension de Ste Geneviève, une première pour moi : 1,6 km à 9% ! C'est une des côtes les plus dure de la région. J'y vais doucement sur le 34x25. Je sent que malgré mon surpoids, je tiens une bonne cadence. Le peloton s'éparpille. Le souffle court je vois le clocher du village qui annonce la fin. Je rejoins les premiers et reste un instant les coudes appuyés sur le guidon pour reprendre mon souffle. Finalement, ascension pas trop mal, où selon l'estimation de Strava j'ai tenu les 308 watts durant les 8'30'' du temps de montée. Bon test d'effort.
Au sommet de Sainte Geniève

Ensuite nous basculons dans la vallée. Puis après Eply Jean Denis nous laisse foncer jusqu'à Cheminot, segment de 4km avec quelques dos d'ânes qui permettent de relancer avec du braquet, surtout quand un léger vent de trois-quart arrière.
Pour rentrer, deux groupes se forment l'un qui coupe par Sillegny/ Marly, plus plat, l'autre par Bouxière-sous-Froidmont Marieulles Lorry plus vallonné. Je vais suive ce dernier en souffrant bien dans la petite côte de Bouxière. Ensuite le groupe va rester bien solidaire pour rentrer sans encombre jusqu'à Montigny. Une excellente sortie avec un bon groupe.


samedi 18 février 2017

Le soleil donne des ailes au sortir de l'hiver

Il n'en faut pas davantage pour un peloton de cycliste un samedi après midi ensoleillé. Ils deviennent tels des moustiques pris dans la lueur des phares de voiture... ils dansent devant l'astre suprême qui influence leur comportement.
Une sorte de folie les imprègne, ils ne sentent plus leurs jambes.
Nous avons, devant l'affluence au rendez-vous à Montigny, scindé le groupe "ambition". Un groupe "loisir" et un groupe "féminin" complète le tableau. Comme nous suivons le même parcours, nous allons tout au long de la sortie, jouer à "rattrappe-moi si tu peux" sans le vouloir.
Il suffit d'une pose pipi, d'une crevaison, pour qu'un groupe dépasse l'autre. Il est à remarqué que le groupe "loisir" à fait une sortie à 29km/h de moyenne ! Le groupe "ambition" pareil !
Une belle après midi qui met du baume au coeur après ces jours d'hiver froids et humides.
Tandis que certains se la coulent douce quelque part en Espagne... Nos meilleurs coureurs font leur stage annuel en ce moment même. Une pensée pour eux !

mercredi 8 février 2017

Reprise en douceur

Souvenir d'une sortie à VTT cet hiver...
Après cet hiver sibérien ou la température n'est que très rarement remontée au dessus de zéro, après le déluge, j'exagère, qui accompagna le dégel, la moselle trimballant de grosses plaques de glaces comme rarement j'en ai vu, après quelques rendez-vous raté avec mon vélo, pour cause de boulot, de mauvais temps ou tout simplement pas l'envie d'aller rouler, après toutes ces péripéties, je décide en ce mercredi après midi où exceptionnellement je suis en congé, de remonter sur la selle et de rouler sous un ciel menaçant mais avec un bon 2° quasi printannier, un petit vent d'est de 5 km/h, sur mes routes fétiches pour reprendre contact avec ce fameux "geste de pédalage" que je croyais avoir oublié depuis dix-sept jours sans rouler...
Voie Charles le Téméraire jusqu'à Moulins, vallée de Montvaux, vallée de Bronvaux, Charles le téméraire de nouveau jusqu'à Woippy plus une petite boucle avec deux fois la côte du cimetière.
Passé la première demi-heure où le cerveau se réhabitue à la cadence, je retrouve un semblant de plaisir à rouler calmement en essayant de ne pas dépasser les 80% de FC max, sauf dans quelques talus, comme des ponts d'autoroutes ou de chemin de fer.
J'ai trois kilogrammes sur la ceinture abdominale, qui témoigne de ma reprise du verre de rouge le soir et des sucreries diverses.
Le plaisir est néanmoins présent durant toute la sortie, car je veille à ne pas trop monter en pulsations.
J'ai bien fait de ne pas accompagner le groupe de copain qui est sorti un peu plus tôt car je sent que je l'aurais regretté.
En rentrant, j'ai le plaisir de croiser François Adam qui se faisait la boucle du triathlon de Woippy, en prévision de l'épreuve "entreprise" à laquelle il va participer en relai, avec un collègue à la natation et un autre à la course à pied. Ca me donne envie, je vais étudier la question, il me faut trouver deux collègues... Bon, il me reste aussi à aller chez   "Boire et manger" l'affaire culinaire que vient de monter François avec ses deux associés, mais ça, c'est une autre histoire !