dimanche 24 septembre 2017

Rando des Lavoirs, classique d'automne

Rendez-vous de l'automne, cette randonnée VTT est un régal de parcours mélangeant l'urbain et les sentiers pédestres. J'y ai participé de multiples fois, même avant que je sois sur Strava et que je commence ce blog en 2014.

Certe, il y a aussi des chemins de liaisons qui pourront paraître monotones pour les puristes du VTT, mais pour les routiers comme moi qui affectionnent les relances sur le grand plateau j'y trouve mon compte. 
La météo est idéale, 8° à 8h, une légère brume enveloppe la vallée de la moselle, mais le soleil va dominer toute la matinée. On se retrouve entre cyclistes du club pour un départ groupé. Matthieu, m'offre l'inscription en tant que partenaire de la rando, "les Optiques Moïses" ont quelques places gratuites. Matthieu inaugure son tout nouveau vélo de cyclo-cross de la célèbre marque locale "Léon".
lever de soleil sur la moselle
On attend jusqu'à 8h30 les derniers retardataires pour partir à fond. Un bon groupe composé de gars du Palais, et les autres du VS2M, le tempo est donné, sur le goudron en approche des contreforts du St Quentin. Se sera ainsi jusqu'à Woippy, où je vais lever un peu le pied surtout après la montée sur Saulny que je connais bien et qui est entrecoupées de racines cassant bien le rythme.

Les ravitaillements, j'y passe vite, juste pour boire un coup et pour m'empiffrer de pommes et de pâtes de fruits mais ils sont bien achalandés !

Je me retrouve un moment seul sur le parcours. Puis je rejoins un groupe.

Une autre montée bien cassante, "la route de guerre" nous mènent à "Notre Dame du gros chêne", un classique. Puis descente dans la vallée de Montvaux et attaque de la terrible montée vers les ruines Mérovingiennes de Chatel. J'avoue que je me suis senti obligé de descendre du vélo, tant la montée est parsemée de cailloux qui déstabilisent le vélo. Vers la fin de la montée je finis sur le vélo sans trop forcer.
Pas le temps d'admirer les ruines, que je connais bien, je fonce vers le site des Crapauds au dessus de Rozérieulles. C'est là que le chemin forestier n'est pas très passionnant mais il fait tellement beau que l'on se surprend à profiter du moment présent en fonçant à 30 km/h sur un chemin gravillonné.
Plus loin, on continue sur un passage bien technique avec dos d'âne, virages qui s'enchaînent rapidement. Comme le terrain est sec, ça se passe bien.

Descente sur Moulins, montée sur Scy. Puis je bifurque sur Woippy pour rentrer pas trop tard.
Au total, 56 km avec 1060 m de D+ en 3h25 soit 17km/h de moyenne. Quand je pense que lorsque je roule tout seul je suis à 14 km/h de moyenne !

Une belle rando qui sous le soleil s'en trouve bonifiée et que je conseille vivement aux routiers en mal de chemins !

lundi 4 septembre 2017

Charlie Gaul

Je commence ce récit par la fin. J'ai franchis la ligne d'arrivée. En cet instant, je suis assis sur le cadre de mon vélo taché de salive et de sueur, les jambes tétanisées. Une seule envie, m'allonger. La dernière ligne droite avec un petit vent de face où j'ai décroché de tous les groupes desquels je prenais les roues m'a été fatale. Je ne voyais plus la fin de cette route.

Je m'étais calibré le cerveau sur 102 km et finalement c'est 107 km la distance du petit parcours ! C'est pas grand chose en plus mais pour mes jambes ce jour là, si !
J'étais quand même un peu juste au niveau de l'entrainement, en ce qui concerne, l'enchainement de bosses à un haut rythme... j'en ai pas vraiment fait sufisament... pas grave je me contente d'un 30,4 km/h de moyenne (selon Strava et 29,2 km/h selon le chronométrage officiel).
Ma première cyclo de l'année fût dure.

Mais je suis heureux d'en avoir terminé. Les copains que j'ai retrouvé sur le parcours m'ont bien encouragés : Christian Georges, Christophe Cartigny que j'ai pas pu suivre... et Olivier Ricco un copain de la Team Roda. Les autres étaient loin devant.
Pourtant par le passé j'ai déjà participé une fois en 2014 et une autre fois en 2015 sur le grand parcours à cette Charlie Gaul. Mais j'étais plus entrainé que cette année. Bon c'est un moindre mal.
Les belles routes du Luxembourg
avec encore des arbres en bordure !

Je garde un bon souvenir de cette cyclo et dommage que j'étais pressé par le temps, j'ai pris la route aussitôt la ligne franchie, tout en m'enfilant bananes, barres énergétiques et Rivela pour rentrer au plus vite.
Je suis à mon niveau sur ce parcours et je constate que ce fut un beau moment d'effort sur l'échelle calculée par Strava soit 364 points, le plus élevé de l'année. C'est normal sur un petit parcours de cyclo. Généralement l'année dernière j'oscillais sur les grands parcours entre 484 (l'étape du tour) et 424 points. Ces calculs je précise sont effectué par Strava en tenant compte des pulsations cardiaques et de la charge d'entraînement annuelle.
Sinon le classement de cette année c'est une 356e place sur 752 participants...
Ambiance... dans la première montée du Berdorf

Le parcours était superbe, même si au départ la brume s'était installées, 8° au départ, dans les vallées, vers midi le soleil nous a heureusement réchauffé. L'arrivée sur la belle place du Marché à Echternach est toujours aussi charmante, une belle ambiance de kermesse. Les signaleurs étaient assez nombreux tout au long du parcours aux endroits dangereux et il y en avait ! Merci à tous ces bénévoles sans qui cette cyclo ne pourrait avoir lieu !

dimanche 27 août 2017

Gentleman Marcel Hocquaux 2017

Je reviens cette gentleman à laquelle je participe pour la 3e année consécutive : 2015, 2016 (avec trois équipiers différents) et qui pour moi ne nécessite pas trop de préparation au vu de mon année 2017 avec quasiment pas de compétitions hormis le triathlon par équipe de Woippy, en mai dernier, ce mois d'août la gentleman de Vigy et peut-être la Charlie Gaul petit parcours dans une semaine.
deux minutes avant le départ,
photo Christine Aubriot

Cette année j'ai proposé à Bernard Viennot de faire équipe. Nous avons pu repérer le circuit, le même que l'année dernière, assez roulant avec un "petit coup de cul" à Méchy et le long faux plat avant Vigy qui peut s'avérer un calvaire en cas de vent d'est.

Le temps de saluer les copains du club, pas moins de 19 équipes du VS2M. Se préparer, s'échauffer...




Bernard et moi en compagnie de sa petite fille
Je rappelle : un circuit de 11 kilomètres à parcourir deux fois.
Ce dimanche, notre entente fût parfaite, même si Bernard eu quelques peines à "se mettre en chauffe". Les conditions étaient idéales, pas de vent, température de 25°. Nous avons fait nos deux tours pas très éloignés de nos chronos à l'entraînement. A l'arrivée c'est toujours la sensation de tétanie ressentie dans tous le corps et la satisfaction après l'effort accompli. Ensuite, c'est l'occasion de retrouver des visages connus... Bernard supporté par son fils, sa belle fille et sa petite fille qui découvrait son grand-père enfin en situation de compétiteur ! un beau moment.
Ensuite à table avec les copains.

L'organisation du club A2C a été une fois de plus à la hauteur. L'accueil avec le sourire, les signaleurs aux points stratégiques et la paëlla excellente pour finir l'épreuve. Et puis la buvette, qui permet toujours la convivialité, élément indispensable au coeur de ce beau village de Vigy.

Nous terminons Bernard (70 ans)  et moi (54 ans) à la 38e place sur 77 participants à 35,5 de moyenne.

On perd la première place de la catégorie des 120-129 ans (nos âges additionnés) pour 16' !
Pas grave, on remet le couvert l'année prochaine, Bernard, je suis très heureux d'avoir pu faire équipe avec un gentleman comme toi !







mardi 18 juillet 2017

Découverte de la Charente Maritime

Les vacances permettent la découverte de nouveaux territoires. Je suis à Chatelaillon-plage juste en dessous de La Rochelle. La Charente Maritime est un département assez plat. Il ne faut pas chercher à faire du dénivelé. Soit on fait du vélo plaisir, soit on se fixe des objectifs en changeant de braquet pour faire de la force, ou au contraire faire du rythme en poussant quelques accélérations ponctuellement. Le paysage est assez monotone, sauf lorsqu'on roule en bord de mer. J'arrive parfois sur des péninsules en impasse. Les paysages sont charmants surtout le matin au soleil levant. Ma première sortie, un dimanche matin, permet de rouler sur des routes peu féquentées. J'y rencontre par hasard Frank un cyclo breton en vacances à Aytré. Nous roulons une cinquantaine de kilomètre ensemble tout en alternant bavardage et prise de relai assez dynamiques, surtout sur la fin lorsque le vent nous pousse. Nous improvisons notre parcours, car ni lui, ni moi ne connaissons la région. Et puis, j'ai oublié de charger le parcours prévu sur mon gps. Bien sûr nous sommes partis vent de face, détail important lorsqu'on roule en bord de mer. Par chance le vent vient de l'est ce jour là. 
Cabane à Carrelet

Mardi je prévois une sortie vers Rochefort. Plein sud avec vent de face. Je suis la piste cyclable "la vélodyssée" qui longe la côte atlantique. Mais elle est pleine de surprise et pas toujours bien entretenue, et de plus elle longe souvent une voie rapide ce qui n'est guère enthousiasmant. Je décide de ne plus suivre mon parcours. Je me retrouve dans les faubourgs de Rochefort à la recherche de l'Hermione réplique du bateau utilisé par Lafayette pour aller aider les américains dans leur guerre d'indépendance : "En août 1775, le capitaine Gilbert de La Fayette est envoyé par son beau-père, le duc d'Ayen, en garnison à Metz pour y parfaire sa formation militaire. Il raconte dans ses Mémoires qu'il participe le 8 août à un dîner offert par le comte de Broglie au duc de Gloucester, frère du roi d'Angleterre, qui y évoque le soulèvement des Insurgents N 3. C’est le jour même de ce « fameux dîner de Metz » que le jeune officier prend la décision de partir combattre pour l'indépendance de l'Amérique18."
L'Hermione
Après l' avoir trouvé assez facilement, le temps de prendre quelques photos, je longe la Corderie royale et puis quitte la Vélodyssée qui est décidément trop cendrée à mon goût.
Je sort de Rochefort sur une route de zone industrielle pas trés glamour.

 Puis je trouve une départementale qui part vers le nord. je rencontre ensuite David et sa fille qu'il entraîne en vue d'une course par étape le Tour d'Auvergne et le championnat de france cadet. Je vais les accompagner jusqu'à Chatelaillon où ils résident aussi. 
Je rallonge un peu mon parcours pour passer une des rares bosses de la région mène à "Les Boucholeurs", petit port spécialisé dans la culture de l'huïtre et de la moule.